Visite (Clos)

Lentement, Fitz s adossa a sa chaise en poussant un soupir de ravisement. Croissant les bras sur son torse, il continua de regarder Lilou dans les yeux, sans qu un petit sourire quitte son visage. Il voulais lui montrer qu il n etais pas stupide, lui renvoyer cela a la figure, pour qu elle arrete avec son air superieur de matrone.

Regardant dans la direction de Shiva, il posa son regard dans le sien et le garda un court instant. Il repporta son attention sur la bouteille que Lilou venais de prendre. Elle se servais un verre de vin et le but en connaisseuse. Ce qui fit sourire encore plus Fitz. Repensant a la potion que Lilou lui avais préparé pour accelerer sa guerisson et que Fitz avais jeté sans autre forme de proces.

Il ne pouvais se permettre d avoir confiance en qui que ce soit. Il savais que beaucoup de gens souhaitais sa mort. Le moindre faux pas lui serais fatal et signerais son arret de mort, mais il ne voulais pas que ce sois Lilou qui accomplisse la vengeance. Peut etre etais t il stupide, pretencieux et plein d autres defauts, mais c est ca fierté et sa rage qui le maintenais debout. Meme aujourd hui.

Il repporta son attention sur Lilou, puis sur Markhal et finis son tour d observation par Shiva qu il gratifia d'un sourire et d'un hochement de tete. Ca maniere a lui de la remercier pour le vin d Elendil. Ramenant son regard et son esprit vers Lilou, il posa les mains bien a plat sur la table et regarda devant lui les yeux dans le vague.

Peut etre suis je tout ce que vous avez dit, mais permettez moi d en douter. Vous ne voyez que ce que vous voulez voir. Regardez la facon dont vous regarder mon gardien. Vous n aimez pas les loups alors vous le mettais dans le meme sac que les autres loups sans le connaitre... C est pareille avec les humains. J ai du respect pour vous, mais vous vous me voyez comme...quelqu un dont la bien seance m empeche de donner le qualificatif. Alors ouvrez un peu votre esprit etriqué et regardez autour de vous...

Tout en parlant, Fitz avais posé son regard dans celui de la conseilere. Il voulais lui montrer qu il ne l a craignais pas. La presence de Markhal ne le genais pas, il dirais ce qu il aurais a dire et si le roi de Soras n est pas d accord, qu il le tue. Il n allais pas trembler a chaque fois qu un sorasien entrerais dans la piece ou il se trouve. Il les regarderais tous dans les yeux avec le meme respect qu il attend en retour. Meme Markhal, car c est celui pour qui il eprouvais le plus de respect. Ils voient tous une offense a la facon qu il avais de le regarder, bien, il ne s arreterai pas pour leur faire plaisir.


Vous avez raison en disant que je ne connais rien a la medecine et je ne connais rien non plus a ce pays, mais qui est le plus stupide de nous deux ? celui qui ne connais pas Soras et qui sors sans arme ou celui qui connais cet empire et qui ne me previent pas ? Quand a la medecine, c est mon ignorance en cette matiere qui m a fais jeté votre potion que vous aviez preparé pour accelerer mes soins. Etant neophyte dans ce domaine, je ne touche a rien que je ne connaise pas. Je fais plutot confiance a mon corps.

A peine avais t il fini sa phrase, qu il fit un petit signe a Shiva, lui indiquant de venir. Il lui demanda le prix des consomations, tenant a payer pour celle de Markhal et de Lilou. Une fois le montant connue, il sortit la somme indiqué, ainsi qu un genereux pourboire.

Vous me garderez un peu de ce vin...

Lentement, il parcourut du regard les personnes presentes a la table et se leva avec grace malgré ses cotes encore douloureuse.

Vous ne devriez pas interdire ce vin Dame Lilou, car il fort agréable d en boire, meme vous apprecier sa saveur a sa juste valeur. Maintenant, si vous permettez, je vais me retirer, car je ne voudrais pas vous ennuyer avec la presence de ma stupidité humaine et de mon loup. Je vais surement me balader un peu dans ce royaume, pour mieux le connaitre. Ne vous inquieter pas pour ma securité, meme si je pense que ce ne soit pas votre soucis majeur en ce moment, je prendrais une arme. Peut etre meme deux.

Il soutient le regard de Markhal un court instant. Comme beaucoup, il fut perdu dans les yeux veron du roi. Il le salua d'un simple reverence et fit de meme pour la conseillere, avant de se diriger vers la porte d'une demarche feline et souple.

Markhal décida de se calmer un peu et de se détendre pour siroter tranquillement une bonne petite bière pour sentir l’agréable chaleur de l’alcool réveiller doucement ses sens. Ensuite, peut-être irait-il prendre un bain pour respirer les vapeurs et il serait cette fois-ci, accompagné d’une femme à laquelle il s’attacherait, vivrait heureux et aurait des petits enfants...

Non, mais ! à quoi vous rêvez, là ?! Markhal n’avait rien envie de tout cela ! La colère n’avait jamais eu autant envie de montrer le bout de son nez avant maintenant. Le roi était quelqu’un de cruel, sans attaches, sans famille à laquelle il pourrait se confier, alors rien ne le retenait en cet instant pour retenir sa fureur, retenir ses coups, retenir la vie qui s’échapperait du bougre qui avait eu le malheur de l’énerver. Mais pour l’instant, il avait une raison, une minuscule et si insignifiante raison qu’elle était telle le cadenas qui liait ses bras ; un cadenas qui n’avait pas de clé, sauf peut-être son honneur, sa réputation qui risquait bien d’être compromise s’il se laissait aller.

Voilà que la tavernière, qu’il avait momentanément oubliée, avait l’air d’avoir compris beaucoup trop de choses et que son propre prisonnier se moquait de lui. La situation lui échappait, il le sentait, c’était palpable. Il avait beau tendre les mains pour rattraper les fils qui tombaient, le fil de la conversation, celui de ses pensées..., rien ne pouvait lui permettre de pouvoir reprendre le contrôle des circonstances présentes. Et cela n’était pas pour lui plaire... Lui qui avait tant évité le contact extérieur, il se souvenait maintenant pourquoi. La solitude était autant une protection qu’une attaque insoupçonnée... Car au moins de cette façon, il ne s’exposait pas inutilement aux épées fourchues des langues trop lâches, mais à la fois, en même temps, seul, il donnait cette impression de puissance qu’il pouvait dégager sans s’en rendre vraiment compte.

Finalement, la plaidoirie déguisée de Fitz parvint comme une musique aux oreilles de Markhal. Il se retint avec peine de faire une remarque et se concentra simplement sur ses sons qui formaient des mots, assemblés d’une façon si poignante –noté le ton ironique de Markhal dans ses pensées-, qu’il ne put que s’y intéresser. Pauvre Krynn ! Le petit Danilo était conduit par une déraison – Markhal se demanda si ce mot existait, puis relut rapidement son vocabulaire pour se rendre compte que oui- qui l’avait poussé à abandonner le train-train quotidien de la vie à Elendil. Au début, le roi voulut répondre vertement à une telle défense, comme il l’aurait fait d’habitude, mais quelque chose empêcha sa langue de bouger. Cette chose si rare dans la vie du semi-démon, mais pourtant présente, cette chose qui empêche toute personne sur cette terre de commettre une erreur, retint au dernier moment sa remarque désobligeante. La sagesse est un des trésors les plus précieux dans ce bas monde et Markhal avait la chance d’en être un tant soit peu pourvu, contrairement à certaines personnes.

Aussi étonnant que cela puisse paraître, Markhal ne répondit donc pas, préférant le silence pour une fois. Mais les mouvements de la conseillère n’échappèrent pas à Markhal qui sentit dans une espèce de prémonition que les ennuis ne faisaient que commencer. Quand il lui avait parlé, elle s’était montrée attentive, mais quelque chose dans son regard l’avait prévenu que ça ne se passerait pas comme il l’aurait voulu. Ah ! qu’il détestait ces petites surprises désagréables. S’il le pouvait, il bannirait toute forme de sentiments de la planète, ainsi tout le monde saurait à quoi s’attendre lorsqu’il discute avec quelqu’un. Ce qu’on pouvait se sentir impuissant dans des moments pareils !

Il eut un léger sourire en entendant la réponse de Lilou à ce cher Fitz. Et bien il n’a même pas besoin de répondre maintenant, vu qu’à présent Lilou semblait le faire à sa place. Ca a quelque chose de rassurant quelque part, mais également d’irritant. Retenant son léger courroux à l’encontre de la succube, il ne fit aucun geste quand la femme qui le seconde lui murmura son avertissement à l’oreille. Sans le vouloir, il eut l’impression de sentir couler une intense chaleur tout autour de son cerveau, signe d’une activité débordante. Il se préparait à « l’attaque ».

Tout de suite, alors que Lilou commençait à peine à parler, Markhal se sentit bouillonner de fureur. Comment osait-elle lui parler sur ce ton ?! Il était le roi, il avait passé des années à se construire ce respect ! Le mépris dans sa voix ralluma tellement de souvenirs douloureux à Markhal, qu’il ne se rendit même pas compte que son regard était fixé sur sa conseillère d’une façon si haineuse que peu de personnes oseraient même le soutenir.

Pourtant Lilou continuait, imperturbable, elle restait toujours aussi provocante, toujours aussi impassible. Ainsi elle lui parlait indirectement... Et bien il en ferait tout autant ! La rage de Markhal ne se traduisait que par ses dents serrées les unes contre les autres, dans un grincement imperceptible, mais parfaitement visible. Il ne parlait pas, même en la voyant boire le vin d’Elendil. Il attendrait.... Même si la colère était en lui, il saurait attendre le bon moment et l’endroit. Mais pour le moment, il ne dirait rien.

Fitz prit sûrement les paroles pour lui et répondit comme si c’était à lui que Lilou avait réservé ses piques et son commentaire assez méprisant sur les compétences de Markhal. Le roi se sentait un peu mieux en sachant que au moins une personne ne s’était pas rendu compte de son état ; un réconfort était toujours le bienvenue. Laissant cet impétueux personnage discourir sur tout et sur rien, Markhal sentit néanmoins l’exaspération poindre, et retint donc son envie furieuse de le couper.

Soudain, il finit de parler. Markhal vit le regard de Fitz se planter dans le sien, et l’humain soutint ses yeux vairons durant quelques instants. Finalement il esquissa une révérence et commença à se diriger vers la porte. C’est alors qu’avec une rapidité étonnante que Markhal parla à Lilou.

« Je te promets que notre conversation ne se terminera pas là, je t’attends dans ma chambre à minuit. Ne sois pas en retard –il jeta un regard vers Shiva avant de dire : - on verra entre nous deux qui aura raison. »

C’est alors que, contre toutes attentes, le roi rejoignit Fitz et déclara calmement :

« Je t’accompagne. »

Il sortit, précédant d’à peine un pas son hôte. Aram vint près de lui d’une façon toujours aussi digne. Le roi attendit alorsFitz pour partir.

En le voyant ainsi sourire bêtement pour la provoquer, car c’est ce qu’elle pensait, Lilou eut un geste exaspéré, les humains étaient vraiment des créatures bien étranges. Même dans des situations où leur vie pouvait leur échapper en un claquement de doigt, ils continuaient à titiller les personnes plus meurtrières qu’eux au point que le risque d’une mort rapide grandissait de seconde en seconde. Pour certain, cette attitude était « un courage et une fierté caractéristique à leur espèce », pour d’autres, comme la conseillère, c’était « la preuve irréfutable de leur infériorité mentale ».

Lorsqu’elle entendit sa tirade sur son loup, sa personne et son esprit, à elle, elle le regarda en silence. Que croyait il ? Ici, il se trouvait à Soras en face du roi et de sa conseillère, pourquoi est ce que ces deux personnes en particulier devrait-elles se montrer respectueuse et ouverte à son loup et à lui. Dans ce royaume, s’il voulait recevoir une once de respect de la part des sorassiens, il lui faudrait faire ses preuves et pas attendre que ça vienne tout seul de la part des habitants du royaume. Il en avait toujours été de même et ça ne changerait pas pour un homme un peu trop sensible…
Il avait beau planté ainsi son regard dans celui de la succube, ça ne prouvait rien, il n’obtiendrait rien de plus de sa part.

Comprenant qu’il n’en avait pas finit, elle s’amusa de ce qu’il racontait à présent. C’était à nouveau une facette de la personnalité humaine que détestait Lilou. Les hommes se prennent bien trop pour le centre de l’univers. Maintenant qu’elle s’adressait à Markhal avec, il faut bien l’avouer, aucun respect, il se sentait visé et repartait tel un fou furieux dans une tirade somnolente.

« Vous avez raison, j’aurai dû vous prévenir. Mais… Je vous croyais assez instruit pour connaître le peuple de Soras… Je vous aurai donc surestimé… pour une fois. »

Lorsqu’il fit ses adieux avec une tirade tout aussi théâtrale que les précédentes, Lilou eut un petit sourire amusé. Elle inclina légèrement pour lui rendre son salut. Puis, elle le regard se diriger vers la sorte d’un pat léger.

C’est alors que Markhal se pencha vers elle avec une rapidité étonnante, sûrement boustée par sa colère contenue, pensa-t-elle. Elle tourna alors vers le roi son regard le plus froid et indifférent alors qu’il la menaçait. La succube ne montrait aucune crainte, comme tout à fait anesthésiée à ce genre de chose puis avant qu’il ne puisse partir, elle le retint par la manche avec deux doigts, ce qui rendait son geste assez discret aux yeux du reste de la salle. Alors, sur un ton froid et faible, elle lui dit :

« Je n’en attendait pas moins de votre part… »

Elle lâcha ensuite et s’appuya avec une lassitude visible sur le dossier de sa chaise. Maintenant que le roi était sortit, le combat camouflé prenait fin, elle pouvait donc se reposer un peu…
Pourtant, ce moment de répit ne dura pas longtemps car déjà la tavernière s’approchait avec un pichet à la main, signe qu’elle comptait s’attarder à la table de la succube.

Lilou ne réagit pas immédiatement la laissant ainsi en venir au fait. De plus, la conseillère prenait le temps de l’observer, de se faire une première opinion sur cette femme qui l’abordait. Lorsque la tavernière lui eut servit un verre, celle-ci prit un temps pour juger Lilou qui ne s’en frustra pas, à vrai dire, si cette femme essayait de la mettre mal à l’aise en l’intimidant, elle se trompait de personne. Aussi gardât-elle son masque d’impassibilité. Puis Lilou put constater que son regard c’était radoucit, et elle lança la discussion qui avait motivé sa venue…

Alors que la tavernière parlait, la conseillère comprenait petit à petit ce qu’elle voulait. Elle voulait lui parler de son petit trafic de vin. Lilou eut alors un petit sourire amusé, alors qu’elle buvait une gorgée de « larmes ardentes ». Ce nectar brûlant était, sans nul doute, l’une des boissons les plus agréable du marché Sorassien. Et la conseillère l’adorait, surtout lorsqu’elle était en négoce avec quelqu’un car ça lui permettait de garder ses idées bien au chaud…
Lorsque la tavernière eut finit de parler, la conseillère reposa son verre, laissant un petit silence s’écoulé avant de prononcer d’une voix suave :

« Si je surveille et contrôle votre petit trafic, il ne sera plus qualifiable de marché noir… Ce qui voudrait dire que j’autorise la vente d’une boisson venant du royaume ennemi… N'est ce pas ?»

Elle n’ajouta rien, elle voulait voir ce que valait la tavernière car jusqu’à présent, elle ne s’était ni prononcé favorablement ni négativement à ce petit commerce. Il faudrait que la succube qui se trouvait en face d’elle montre que ce qu’elle voulait faire en valait la peine… Il faudrait donc qu’elle se mette un peu plus en danger qu’elle ne s’était mise jusqu’à présent…

Après ces dernières paroles, la conseillère put constater que la tavernière n’était pas le moins du monde mal à l’aise, au contraire, elle semblait satisfaite de la réponse de celle-ci. Elle ne le montrait bien sûr pas ouvertement mais une petite lueur très reconnaissable était apparue dans ses eux vifs. Cette attitude, Lilou devait bien l’avouer, montrait bien la valeur de la Tavernière au point de vue du commerce. En fin de compte, elle n’avait peut-être pas réussit à se faire une place, qu’à coup de charme bien placé…

Lilou écouta donc avec encore un peu plus d’attention ce qu’allait dire la succube. Elle se rendit alors compte que la jeune femme avait déjà préparé tout un plaidoyer, dénonçant au passage le trafic apparemment habituel parmi les petites gens. Durant le court moment qu’elle laissa à Lilou pour bien imprimer ce qu’elle venait de dire, la conseillère porta son verre à ses lèvres, distraitement. Sous son apparence sereine, elle bouillonnait de rage. Tous ses informateurs seraient châtiés avec une attention toute particulière de sa part, pour ne pas lui en avoir parlé. De quoi avait-elle l’air maintenant ? Elle qui aurait dû tout savoir sur ce marché noir ?

Le court moment de silence passé, la succube reprit son discour. A la manière dont elle parlait, la conseillère pouvait sentir que la jeune femme prenait un soin tout particulier à ne pas la vexer. « Château vous ne pouvez pas voir ce trafic, et bien que vous soyez partout… » Bien sûr qu’elle ne restait pas enfermée au château, sinon à quoi servirait-elle ?!
En écoutant toute son exposition du problème, Lilou comprit que ce devait être un fin stratège que cette femme. Il était évident que son esprit devait vibrer à une vitesse folle pour pouvoir avoir autant d’idée…

Lorsque celle-ci se tue, Lilou prit une inspiration et ferma les yeux, il fallait qu’elle réfléchisse à tous ça. En réalité, la conseillère détestait tous ce qui touchait à l’économie car c’était pour elle un jeu d’esprit et de calcul qui la fatiguait. Mais pour cette fois, pour cette femme qui semblait être intéressante, elle se secoua un peu les méninges.

*De toute façon, même si je l’interdis, ce commerce continuera de fleurir au nez et à la barbe du roi… ce serait donc stupide de refuser… Mais en même temps… Il était si furieux de découvrir ce trafic et je l’ai déjà tellement provoquer que… Mais ce n’est pas pour ça que je vais faire une chose stupide ?!? Non, non… attends réfléchit un instant… Mais tout ça est encore bien nébuleux...*

Lilou ouvrit les yeux, elle n’aimait pas trop ne pas voir la personne qui lui faisait face. Elle se mordilla alors a lèvre inférieur en observant Shiva. Cette femme était peu commune, c’était même étrange qu’une telle personne se retrouve derrière un bar à servir des ivrognes… Aprèsun petit moment à l’observer en silence, la succube soupira et dit :

« Vous avez peut-être raison…Mais que proposez vous exactement ?»

Lilou ne voulait pas donner son accord avant d’avoir comprit exactement ce que voulait la succube, il faudrait donc que cette dernière lui explique comment elle comptait faire ce qu’elle lui racontait…