ballade

Elena venait de s'installer à ce qui serait désormais sa nouvelle maison, le quartier des écuyers...
Elle était heureuse. Une nouvelle vie. Un nouvel horizon. Et bien sur, de nouvelles têtes.
Mais pour le moment, Elena n'avait rencontré personne avec qui elle échangeât plus de deux phrases. Ni aucun autre écuyer pour le moment.
Donc, après avoir rapidement visualiser les lieux, elle décida de visiter cette immense cité.
En effet, elle était arriver très récemment, et n'avait guère eu le temps de tout visiter.
Elena s'avançait donc dans les rues marchandes. Elle observait les marchands ambulants qui passaient à côté d'elle.
Elle n'avait encore rien acheté, bien que diverses choses eurent attiré son attention, mais elle ne voulait pas dépensé son petit capital trop vite.
Elle était en train de se demander qui allait être son maître chevalier, quand quelque chose de brillant attira son attention. Elle se rapprocha de la petite rue d'où venait cette lueur.

Rheiven en avait un peu ras le bol de rien faire. Allongée sur son lit dans sa chambre à lustrer une épée trop lustrée, elle se leva brusquement et opta pour un tour en ville. Saisissant son armure aux formes si particulière, le Chevalier la passa difficilement, mais y parvint quand même. L’armure n’étant pas la chemisette toute fine que l’on se passe le soir pour s’endormir, il est assez difficile de la passer tout seul comme un grand. Bref, c’était, rappelons le, une armure elfique, elle était moins lourde que les autres armures complètes couvrant l’intégrité de la personne.

Une fois pourvue de ses plus jolis atours, la demoiselle emprunta le chemin pour sortir du château. La rosée fraîchement tombée de la nuit avait du mal à s’estomper dans les rayons de soleil matinaux, faisant briller la pelouse de milles étoiles du matin. Attrapant une fleur qu’elle coupa à la base, elle fourra la tige entre ses dents, à la manière d’un brin de paille, et descendit vers la ville.

Pour plus d’animation, elle se dirigea derechef vers le quartier marchand. Qui sait ? Peut être qu’elle trouverait quelque chose à acheter, bien que les objets ne l’intéresse guère. Mais qu’importe, elle voulait juste faire passer le temps. Comme d’habitude, et à son grand désarroi, les gens s’écartaient instinctivement de son passage en la voyant arriver avec son armure rutilante finement ciselée. Ce qu’elle aimerait faire des zigzags entre les personnes pour s’amuser un peu avec ses jambes agiles qui ne demandaient que ça. Faisant la moue, elle se dit qu’elle aurait mieux fait de mettre une de ses robes pour passer inaperçu.

Dans la foule, qui n’était pas si dense que ça pour un coup, Rheiven crut repérer un visage qui ne lui était pas inconnue. Une écuyère arrivait il y a peu qu’elle avait observé de loin peut être. Elle ne saurait dire. Voulant confirmer ce qu’elle pensait, et ne voyant pas bien à qui elle avait affaire, elle suivit l’elfe du soleil dans la rue, jusqu’à ce qu’une occasion se présente pour engager la conversation.

Elena s'était rapproché de cet objet brillant qui l'attirait tant...
En fait, elle ne pouvait s'empêcher de s'approcher d'un objet brillant.
Pire qu'une pie voleuse, sauf qu'elle n'oserait jamais voler quoi que ce soit!

Elle fut hélas bien déçu en réalisant que ce n'était qu'un vieux miroir brisé qui reflétait la lumière du soleil.
Elle soupira. Cependant, en allant dan scette petite ruelle, il lui avait sembler aperçevoir quelqu'un attirant son attenttion.
Mais sous l'emprise du miroir, elle n'y avait guère prêttait attention.
Elle se retourna donc, et se trouva face à une étrange elfe, aussi belle que mystérieuse avec ses grands yeux bleux.
Elena se douta immédiatement que c'était une elfe.
Sa grande armure la rendait si puissante.
A ce moment là, Elena comprit qu'elle avait affaire à une chevalière.
Et il fallait qu'elle se trouve une chevalière pour la servir, pour pouvoir ensuite monter dans les grades.

Cependant, la chvalière était à encviron deux mètres d'elle, et Elena ne savait pas trop comment approcher.
De plus, qu'est ce uqi lui faisait croire que cette magnifique guerrière s'interessait à elle?

L’elfe planta son regard sur la personne s’étant retournée pour la détaillée. Sans ciller, elle avisa l’épée pendue à la taille de la jeune femme. Rheiven ne bougea pas, détaillant la rue tout en ne quittant pas du regard celle qu’elle avait entreprit il y a quelques minutes, de suivre. Ce n’était pas une tâche si noble que ça que de suivre une personne anodine dont les contours du visage laissaient entrevoir une éventuelle connaissance.

Si son visage lui disait bien quelque chose, le Chevalier ne pouvait mettre de nom sur celui-ci. Certainement une citadine venue pour les doléances au château, qu’elle aurait croisé par hasard dans une allée fleurie. Rheiven s’infligea un sermon mental pour avoir suivit de la sorte une personne dans une ville. Ce n’était vraiment pas un comportement digne de sa caste.

Voyant que de toute façon, elle était repérée, le jeune femme fit un pas en avant et murmura, parfaitement audible pour son récepteur :

« Je vous prie de m’excuser, je crains d’avoir confondue avec quelqu’un. »

Elle tourna les talons, mais avant de sortir de la ruelle, l’elfe se retourna une autre fois, et d’un signe du menton, il montra l’ensemble de l’endroit où elles se trouvaient toutes deux :

« Vous ne devriez pas traîner toute seule ici, on ne sait jamais qui si trouve. »

Elle adressa un sourire réconfortant à la demoiselle lui faisant face, avant de se détourner pour reprendre l’activité de sa venue, à sa voir, trouver quelque chose à faire. Hors elle ne faisait rien de plus pour le moment, si ce n’est déranger d’honnêtes citoyens dans leur vie quotidienne.

Elena n'avait pas ouvert la bouche durant les quelques mots qu elui avait adressé la chevalière.
Elle l'avait prise pour quelqu'un d'autre....cela la décevait...
Mais de toute façon, personne ne la conaissait encore dan scette ville.
Il fallait que cela change...
Elle la rattrapa donc, et avec intimidation lui dit :
-Merci....mais je pense pouvoir me défendre.

Elle disait cela, quoique, il lui aurait bien fallu quelqu'un pour l'aider à s'entrainer.
ALors, en réalisant ça, elle lui demanda, d'une voix un peu plus sûre :-Dîtes moi, êtes vous chevalière?
En regardant mieux son visage, elle crut l'avoir aperçu lors de son pasage au palais. Sa question était certes un peu stupide, mais elle ne savait pas trop comment engager la conversation.
Et puis, elle n'allait lui demander directement si elle pouvait être son écuyère et ainsi profiter de son enseignement.

Cependant, pour le moment, il fallait essayer de faire bonne figure...

L’elfe se laissa aborder par la femme qu’elle venait de déranger. Après tout, elle avait le droit de prendre sa revanche. Elle l’écouta tranquillement, la détaillant de plus près, bien que sa première inspection était tout aussi bonne que la deuxième. Elle prétendait savoir ce défendre, pourtant, au premier abord, la lame pendue à sa ceinture n’avait pas de quoi effrayer le moindre balourd du coin qui aurait envie de profiter d’elle. Après, si la personne savait utiliser sa lame, les données changées.

Rheiven la considéra un moment avant de répondre. Finalement, tout bien réfléchit, elle l’avait croisée dans un couloir la veille. Restant impassible, elle entreprit de répondre à la question :

« Je fais partit de cette caste oui. »

D’un mouvement ample mais agile du bras, elle tira son épée du fourreau et la présenta à la jeune femme, tout en disant, sans être réellement menaçante, mais provocante :

« Vous dites savoir vous défendre. Je ne suis pas la meilleure escrimeuse de la contrée, et il y a des voleurs de grands chemins bien plus habilles que moi dans le domaine. Que faites vous dans la situation actuelle des choses, en considérant le fait que je vous laisse tirer votre épée… ? »

L’elfe riva ses yeux dans ceux de sa rivale, impassible, attendant que cette dernière sorte son épée et essaie de ce défendre. Le Chevalier espérait ne pas avoir de surprise quant au maniement de l’arme par cette demoiselle, sinon, elle serait, encore une fois, tournée en ridicule par une citadine d’apparence.

Elena fut surprise par la soudaine proposition de l'elfe.
C'était là une occasion de lui montrer ce qu'elle valait...
Le soucis, c'est qu'elle se doutait bien que l'elfe devait être malgré ce qu'elle disait une exellente combatante, comme les autres chevalières.
Cependant, elle ne devait pas se laisser intimider.
Après tout, elle ne se débrouillait pas si mal que ça à l'épée...
Alors, la tête haute, elle tira son épée de son ceinturon et recula de manière à placer son arme entre elles deux. Elle répondit alors, avec beaucoup d'assurance, alors qu'elle était assez intimidée.
-Eh bien, pour commencer, je ferais ça...

La jeune femme laissa faire la demoiselle en face d’elle. Apparemment, elle cherchait à garder une distance de combat. Une bonne chose dans l’état actuel des choses. Bien entendu, cela ne décourageait pas un voleur que de voir une lame se trémousser devant lui. D’une, une personne sortant son arme pour reculer ensuite afin de casser la distance démontre un manque d’assurance qu’un vieux renard serait mettre à son avantage en titillant la personne pour ensuite lui infliger un coup plus douloureux voir mortel.

« Vous gardez votre distance avec votre lame. Mais, vous ne me montrez pas que vous avait confiance en vous. Si nous échangions nos rôles, j’aurai sortie ma lame en frappant la votre en même temps, et j’aurai avancer sur vous en prenant garde de ne pas prendre un coup. »

Il faut mettre le chose au point tout de suite avec son adversaire, montré que l’on va rendre le moindre coup par un autre coup, qu’on ne lâchera pas le combat tant que nous nous ne l’aurions pas gagné. C’est de cette manière que raisonne le Chevalier. Mais, la parole est aussi une bonne solution, essayer de calmer l’individu en ce protégeant derrière une lame, et sa technique n’encourager pas souvent le dialogue. C’est pour cela qu’il faut savoir voir l’état d’esprit de son agresseur également.

« Maintenant, attaquez moi, que je vois si vous êtes apte à vous défendre dans cette ruelle. »

Rheiven remonta sa lame devant elle, à la verticale, imitant presque un signe de croix entre son visage et sa lame, avant de la redescendre quelques secondes plus tard en garde.

Elena, un peu vexée par les paroles de son adversaire, ne voulut pas en rester là. Elle se rapprocha puis souleva son épée et la lança alors contre celle de la chevalière, même si elle se doutait que celle -ci allait bloquer son attaque...Ce qui se passa.
Elle détestait qu'on lui parlât sur ce ton, mais savait qu'ici, elle serait bien obligée de l'accepter.
Après tout, elle n'était encore qu'écuyère...
Néamoins, ce n'était une raison valable pour paraitre ridicule et nulle au combat devant elle.
Elle resouleva son arme et en la faisant tournoyer entres ses doigts agiles, et tenta de l'envoyer dans les jambes de l'elfe.
Avec quelqu'un d'autre, Elena l'aurait certainement traité de tout avec son ton glacial et hautain habituel.
Mais là, c'était différent... Alors, tout en faisant son attaque, elle lui répondit :
-Et qui êtes vous donc pour me parler sur ce ton?

La jeune femme laissa faire son adversaire de l’instant. Certes, ce n’était pas très orthodoxe comme discussion dans une rue, mais après tout, un peu de divertissement était le bienvenue dans cette vie plate et morne qu’elle subissait depuis quelques jours maintenant. Elle bloqua avec aise et grâce les coups d’estocs et tranchants de l’elfe du soleil.

Apparemment, l’exercice n’était pas apprécier pour tous les protagonistes. Rheiven s’amusait de donner des leçons, elle prenait ça comme un jeu et comme un moyen de sensibiliser la populace. Mais la question de la citadine armée laissait entendre qu’elle n’était pas tellement du même avis qu’elle.

« Je suis désolé de vous paraître désobligeante. Je ne voulais en aucun cas tirer partie de ma position. Je vous prie de m’excuser si mon ton ne laissait pas entendre de telles intentions. »

Elle fit une légère courbette, poing sur le cœur, avant de se redresser.

« Je me prénomme Rheiven Silith. »

Jugeant préférable d’arrêter là, elle remis son épée au fourreau. Elle ne voulait pas se mettre dans les mauvaises grâces de cette jeune femme même si elle ne la connaissait pas du tout.

Elena dévisagea alors l'elfe...Elle lui parut plus amicale lorsqu'elle s'inclina devant elle.
Elle lui répondit alors par une très majestueuse courbette avant de lui répondre :
-Mon nom est Salte. Elena Salte.
Désolée de m'être emportée si vite.

Elle remit à son tour l'épée dans son étui.-Veuillez m'exuser de vous parler si familièrement, mais...ne vous aurais je pas vu près du palais?
Puis, baissant la tête, tel un enfant qu'on aurait puni :
-Je ne connais personne ici encore...

Apparemment, la conversation devait durée un peu. Ce n’était pas un problème pour la jeune femme, qui comme dit de nombreuses fois auparavant, n’avait rien à faire de sa journée. Bref, elle nota le nom dans un coin de son esprit pour ainsi s’en souvenir le cas échéant.

La dénommé Elena Salte était apparemment soucieuse, tout comme Rheiven, d’assurer les traits familiers qui tracasser le Chevalier depuis qu’elle avait croiser le visage de l’elfe dans la rue.

« A vrai dire, je crois bien que si, étant donné que j’ai la même impression. Que faisiez vous au palais si ce n’est pas indiscret ? »

Non pas qu’elle était curieuse, mais peut être qu’elle était venue pour les doléances, et qu’elle pouvait l’aider dans ses problèmes. Rheiven prenait vraiment à cœur son statut de Chevalier. Mais ce n’est pas parce qu’elle manifeste bien souvent de la compassion, de l’amour pour les autres qu’elle n’était pas une farouche guerrière.

-Eh bien....Elena allait engager la conversation et commencer à parler d'elle et ne plus en finir.
Beaucoup trop bavarde. Elle décida donc, avec regret, de ne point entrer dans trop de détails.

-Je suis venue m'installer ici pour devenir chevalière et me battre aux côtés de la Reine contre Soras.

Même un abruti complet aurait senti toute la haine et la colère dans ce dernier mot. Se rendant compte qu'il paraitrait impoli de ne pas s'interesser à la personne, elle reprit :-Et vous, êtes vous chevalière depuis longtemps ici?

Ce n'est pas qu'elle ne s'interessait pas aux réponses de l'elfe, qui au contraire l'interessait fort, mais elle ne pouvait s'empêcher de parler d'elle, c'était là héréditaire, comme tout elfe du soleil.

L'elfe considéra du regard son interlocutrice après ce qu'elle venait de lui dire. Elle ne tira bien entendu aucune conclusion de sa petite inspection de pieds en cape sans grande importance. Ainsi donc, cette elfe du soleil voulait devenir Chevalier au service de la Reine.

Rheiven remarqua le ton de la jeune femme lorsqu'elle évoqua Soras. Elle détestait elle aussi se royaume plus que tout au monde. Le Chevalier n'aimait pas tellement parler de lui, alors, elle répondit brièvement avant d'enchaîner sur une autre question concernant son interlocutrice. L'habitude sans aucun doute d'interroger :

"Depuis assez longtemps pour connaître le métier..., répondit-elle, évasive comme à son habitude lorsqu'on lui posait une question sur sa personne. Vous êtes donc écuyère si je ne m'abuse ?"

Tout en attendant une réponse, elle détailla la rue du regard, sans grande conviction.

-En effet... Elena était assez franche généralement, c'est pourquoi, quelque peu hésitante, elle demanda alors vivement :-Veuillez me pardonner si cette question peut vous paraitre indiscrète, mais avez vous déjà un écuyer?

Voyant que l'Elfe la dévisageait légèrement, elle s'empressa de continuer :
En fait, je cherche un chevalier alors si vous connaissez quelqu'un ou...
ou vous même....

Puis, tentant de trouver des exuses :
-Vous savez qu'il est obligatoire pour moi de trouver un maître afin d'apprendre à me battre encore mieux et....et à pouvoir entrer dan sla caste supérieure.
Puis, baissant les yeux :-Si je vous ai importuné, j'en suis sincèrement désolée et....Elle attendait la réponse de l'elfe.

Leonis se promenait tranquillement dans les rues d’Aloïs Murrpau près de lui. Son armure a couleur de l’Elendil et frappé du blason de l’empire étincelait sous les rayons du soleil et les gens s’écartaient légèrement sur son passage. Le soleil baignait sont visage et il jeta un regard interrogateur à Murrpau qui venait de lui assener un coup de tête dans la cuisse. Son Lion était fier et il était à son image, dans sa tête fusa l’idée qu’il s’était bien trouver.

Leonis leva les yeux et aperçu deux jeune filles en discussion animé dont l’une portait une armure elfique mais surtout qui faisait foi de on appartenance aux chevaliers. La seconde avait l’air plus jeune et pourtant n’hésitait pas à brandir son arme en pleine rue. Sans doute une nouvel recrue.

Il s’avança vers elles, Murrpau sur les talons. Leonis s’arrêta devant – elles plantant son regard fier dans les yeux de la chevalière :

-Bonjour mesdemoiselles. Quel temps magnifique non ? A vos attributs vous devez être la nouvelle dont on ma si longuement fais les louanges.

Il souria doucement.

Rheiven allait répondre tranquillement à la jeune femme, en essayant de faire montre de bonnes paroles sans toutefois montrer un quelconque dérangement, quand son supérieur direct arriva sans crier gare. Elle était certes fraîchement arrivée mais elle connaissait les tête à connaître, si m’on oubli son incapacité à se souvenir du nom du conseiller quand bien même son visage était familier.

Bref, pour l’heure, elle savait à qui elle avait affaire, et heureusement pour elle. Devant plus raide que la justice, la jeune femme salua avant de répondre, un poing au niveau du cœur, légère courbette nuque inclinée, le stéréotype parfait. D’une voix claire ne démontrant aucun stress ou peur, elle répondit, devant délaisser un moment l’écuyère :

« Un temps digne de faire roucouler les colombes Chef, et vous ne faites pas erreur quant à mon récent adoubement. Je me prénomme Rheiven Silith. »

Elle lui rendit son sourire, avant de regarder le gardien de l’humain : Un lion des plus magnifique. Elle n’en avait jamais vu, et pour un premier contact, elle trouva l’animal assez impressionnant, bien que peu agile à première vue, mais elle devait certainement se tromper, elle ne se fiait jamais aux apparences quelles qu’elles soient.

Désignant l’écuyère du revers de la main, en pivotant d’un demi pouce vers elle pour ne pas paraître impolie en la laissant en dehors de la conversation, elle la présenta :

« Et voici Mademoiselle Elena Salte. Elle est écuyère au château. »

Les présentations étaient faites, laissant place à des discussions peut être plus poussées.

Elena recula de quelques pas.
Alors comme ça, cet homme était le supérieur des chevaliers...
Elle s'inclina alors devant lui en posant sa main sur sa poitrine.
Puis elle se releva, râcla sa gorge et dit, tentant de faire la meilleure impression possible :

-Enchantée de vous rencontrer.
Cependant, elle sentait bien que la discussion n'incluait que la chevalière et l'homme. Elle ne voulait sembler s'occuper des affaires qui ne la regardait en aucun point.
Cependant, elle entendit les compliments de l'homme à l'Elfe.
Cela ne l'étonnait guère.
Et malgré le fait qu'elles ne se connaissaient guère, Elena éprouvait une certaine admiration pour la chevalière.
Néamoins, elle décida de les laisser à leur occupation et déclara :
-Eh bien, encore désolée de vous avoir importuné et peut être aurons nous l'occasion de nous revoir aux palais.

Enchanté mes demoiselles !

Leur répondit Leonis sympathiquement.

Salte, j’espère vous croiser rapidement parmi les rangs de mes chevaliers. Votre entraîneur est quelqu’un de très performant même s’il peut vous donner l’impression d’un sadique sans pitié. Mais je suis d’accord avec lui pour les modes de travail, il n’y a que par la souffrances que l’on est amener à ce dépasser et lors d’une guerre ce que vous êtes sans doute trop jeune pour connaître, excusez moi si ce n’est pas le cas, le moral prime sur l’entraînement physique. Il faut donc fortifier les deux autant que possible.

Il fit une pause pour vérifier que la jeune écuyère suivait son discours aussi barbant que passionné.
Puis il repris :

Quant à vous chevalière nouvelle venue. J’ai un programme d’entraînement spécial à vous et vos comparses.

Un sourire en coin s’afficha sur ses lèvres, sourire qu’il fit disparaître aussitôt. Rheiven Silith n’avait relativement rien à craindre si elle correspondait a la description qu’en faisait ses hommes. Mais c’était la seule femme et rien que pour cela elle devait déjà se faire respecter. Les chevaliers l’avaient décrite à Leonis comme une déesse de beauté et l’une des plus gracieuse guerrière que l’on n’a jamais vu. Apres l’avoir observer Le chef des chevaliers se dit qu’ils n’avaient pas tout à fait tort mais qu’il faudrait alors vérifier qu’elle soit aussi douée au maniement des armes qu’elle était charmante.

La jeune femme écouta son supérieur son rien dire, sachant pertinemment qu’elle devrait faire ses preuves, comme ci le simple fait d’être Chevalier pour une femme était quelque chose d’impossible, il fallait donc que nous en ayons la certitude quant à la capacité physique et mentale de cette dernière. Elle connaissait la chanson, et elle avait l’habitude. Qu’importe, elle était prête à relever n’importe quel genre d’épreuve, sans râler ou rechigner. C’était ça aussi la passion de son métier.

Elle venait d’écouter un peu la leçon du jeune homme, elle ne se permit rien d’ajouter, et de toute façon, elle n’avait rien à ajouter.

« Je suis prête à vous démontrer mes capacités Chef. »

Elle afficha un sourire franc, montrant qu’elle était aussi sur d’elle que possible. Il ne fallait pas non plus être trop sur de soit, mais ce dernier sentiment n’était jamais à afficher en combat contre un ennemi potentiel qui essayerai de vous briser moralement autant que physiquement. Le tout était lié de toute façon.

S’adressant à Elena, à qui elle mit une petite bourrade amicale sur l’épaule, avec toujours ce même sourire :

« Bon courage pour la suite, vous en aurez besoin… surtout que vous êtes une femme. Ce fut un plaisir que de faire votre rencontre, à très bientôt j’espère. »

Sous-entendu à la condition des femmes, mais n’étant pas là pour polémiquer d’une quelconque manière qu’il soit, Rheiven se tourna vers son supérieur, prête à suivre.

Après avoir salué d'un signe de tête les deux chevaliers, elle répondit :

-il en fut de même pour moi.

Puis, tournant les talons, elle partit en direction d'autres ruelles, pour continuer sa visite de la ville.
Elle se dit qu'ensuite, elle rentrerait au palais afin de s'y reposer.

EDIT BY NADIANE: 6 lignes sltp

La jeune femme, elfe de son état, sourit au départ de l’autre personne de sa race. Non pas qu’elle était contente de la voir partir, simplement pour faire bonne figure, simplement pour montrer que ce fut une bonne rencontre suivie d’une conversation agréable. Tout de positif en somme. Bref, il lui restait un tour à terminer, quelque boutique à voir, histoire de.

Ce tournant vers son supérieur, de sa voix clair, elle argua :

« Je me retire à mon tour. Faites moi signe quand nous devrions nous entraîner, je ne suis jamais bien loin des jardins, vous n’aurez, par contre, guère le loisir de me trouver dans ma chambre, bien que par moment, je m’y trouve. Bonne journée. »

Un salut le poing sur le cœur, un réajustement tout simple de la coiffe, à savoir une mèche de cheveux glissée derrière le lobe de l’oreille, un sourire, un demi tour des plus normal, et voilà notre elfe de rosée repartit pour de nouvelles aventures dans les ruelles.

» Ballade... sanglante