À la recherche du livre.

N'ayant rencontré aucun incident fâcheux en route, l'espion et la démone était parvenu jusqu'à leur destination. La bibliothèque ou plutôt l'arbre qui se dressait devant eux, était gigantesque. Le soleil s'était déjà couché et l'obsurité ne tarderait pas à tomber. D'aileur une ombre dessendit du ciel à se moment pour venir s'acroché à la cape de l'espion. Celui-ci sortit une souris morte, l'offrant immédiatement à son familier.

''Tu as fait du bon travail, Shin. Tu peux te reposer maintenant.''

La chauve-souris prit son repas dans sa bouche et se dirigea dans l'une des poches de la cape de Taurnil.

''Que faison nous maintenant? Faison nous confiance au mage, en utilisant le pendentif qu'il vous a confié?''

Tout en disant cela, l'espion dirigea son regard sur la bibliothèque, vérifiant tout les issues. Il ne voulait pas être surprit par quelqu'un ou quelque chose.

Ce matin, Robin avait eu un cours de littérature. Bien, il était content, il avait pu finir sa nuit. Ensuite, cours d'histoire. Bon dieu, qu'avait-il fait pour mériter pareille punition ?! Rien, mise à part le fait qu'il avait à nouveau fait une course dans les escaliers avec son pégase, qui avait triché, bien entendu. Bref, il avait cours d'histoire. Et bien sûr, à chaque cours, le vieux maître bedonnant parlait de l'histoire de Krynn. Mais que voulez vous qu'il dise d'autre ? Il n'avait que ça à raconter...

Mais en arrivant à la salle ou se donnait le cours, Robin eut la bonne surprise d'apprendre que le maître d'histoire était malade. Et la mauvaise d'apprendre que celui-ci l'avait chargé d'aller à la bibliothèque chercher le livre "Histoire de Krynn" et de le lui apporter dans les plus bref délais.

-Pourquoi moi ? Protestait Robin à longueur de journée, il ne sait pas envoyer quelqu'un d'autre chercher ce livre ?

Ce fut Caliban qui lui répondit.

-Parce que tout le monde est occupé.

-Et moi pas peut-être ?

-Non

-Bon d'accord, je vais aller lui chercher son livre, mais ça va lui servir à quoi d'abord ? Il l'a connaît par coeur l'histoire de Krynn, il la raconte à chaque cours.

-Ne cherche pas à comprendre les maîtres et leurs pensées.

Comme Valawna, Caliban avait toujours donner de bons conseils. Les voilà donc, le râleur et le sage, dans l'immense bibliothèque. (Tous est immense à Elendil, vous avez aussi remarqué ?? )




-Bon dieu ! Ou peut bien se trouver ce livre ?! Ca fait des heures que je cherche et je ne trouve rien ! Cal, aide moi un peu au lieu de rester coucher et de dormir !

Le pégase soupira et se tortilla pour tenter de chercher une position plus confortable.


-Merci de ton aide, Cal. Bon, récapitulons. Je dois cherché le livre qui raconte l'histoire de Krynn. Normalement, donc, il devrait se trouver dans la partie histoire.

Mais j'ai déja fais le rayon cinq fois, hurla Robin, à bout de nerf.

N'en pouvant plus, Robin se laissa tomber dans un fauteuil qui se trouvait non loin de lui, et ferma les yeux.

La route n’avait pas été longue de la forêt grise à Aloïs. Durant tout le trajet, la conseillère avait trituré le pendentif qui lui pendait au cou. Elle ne désirait pas l’enlever, bien au contraire mais en même temps était ce vraiment une bonne chose que de le garder ? De toute façon, elle allait en avoir besoin, c’était donc normal qu’elle le garde jusqu’à la bibliothèque… ensuite… elle verrait bien, mais elle pouvait très bien faire semblant d’avoir oublié qu’elle le portait…
Souriant, elle leva les yeux vers les lieux qui étaient réputé pour être si splendide et si vivant. Et c’était le cas, heureusement qu’elle avait mit sa capuche et que c’était celle qui lui cachait facilement la moitié du visage car au sinon, le risque aurait été bien plus grand…

C’est pourtant le plus discrètement et sans encombre qu’elle parvint à la bibliothèque du royaume. Arrivé là, Taurnil et elle se retrouvèrent face une des constructions des plus incroyable du royaume. La bibliothèque était creusée dans un grand chêne et devait sans doute être tenu en vie grâce à de puissants sortilèges… Après un petit moment de silence, durant lequel Lilou détailla le lieu, elle fut rappelée à la réalité par Taurnil. Elle lui sourit gentiment puis se reprit tout de suite.

« Bon suivez moi… »

Lilou s’avança jusqu’à l’entrée, prenant des aires de femme complètement enchantée par ce qu’elle pouvait voir, en d’autres mots, elle jouait la touriste. Le garde ne pouvait pas voir son visage, il ne pouvait voir que le bas de son nez et ses lèvres, seules parties de son visage qui n’étaient pas cachée par la capuche. D’un geste, il lui bloqua l’entrée de la bibliothèque et d’une voix éraillée lui dit :

« Avez-vous une autorisation ? »

Sans rien dire, elle sortit de son décolleté le médaillon du mage et le laissa voir par le garde qui devint rouge pivoine. Lilou n’avait pas posé les yeux sur lui, gardant son silence et sa froideur habituelle pour ce genre de personne. L’homme du le sentir car il se mit à bafouiller des excuses des plus stupides que la conseillère n’écouta même pas. N’entendant aucune réponse, il lui libéra le chemin de mauvaise grâce et elle s’engouffra dans l’entrée, en s’assurant que le garde laissait aussi passer Taurnil.

Lilou commença alors à déambuler d’un pas léger et silencieux dans les allées de livres, s’arrêtant de temps en temps pour regarder les titres des nombreux livres qui y étaient entreposés. Si elle avait bien un pêché mignon, en dehors des hommes, c’était bien les livres. Elle adorait ces objets emplis d’un savoir mystérieux, ne demandant qu’à le transmettre à son lecteur.

Puis, alors qu’elle ouvrait un parchemin, le silence des lieux fut ébranlé par un hurlement qui semblait humains. A la voix, ce devait être un jeune homme, aussi Lilou reposa-t-elle le parchemin et se dirigea vers l’origine de la voix. Elle s’arrêta dans une allée parallèle à celle du garçon, elle pouvait entendre son souffle, de l’autre côté. Avec un petit sourire, elle traversa l’allée et s’appuya au rebord. De là où elle se trouvait, elle pouvait le voir affalé dans un fauteuil avec un pégase couché non loin de lui… Elle se trouvait à cinq mètres de lui, ce qui lui laisserait le temps de disparaître si elle en avait envie…

D’une voix faible, pour ne pas perturber le calme des lieux et chaude, elle lâchât :

« Le mieux serait de chercher dans le registre… »

Elle sourit amusée, elle qui avait prévu de passer inaperçue, c’était encore raté…

Robin sursauta. il n'avait entendu personne approcher, mais il n'avait pas fait vraiment attention non plus. Il regarda autour de lui, tentant de repérer d'où venait la voix. A peu près en face de lui, il vit une femme appuyée sur le rebord de l'allée et qui le regardait. Robin se creusa la tête pour tenter de se souvenir si il l'avait déja vu. Mais sa silhouette lui était totalement inconnue et ne lui rappellait rien du tout. Robin se leva et commença à parler :

-Heu...oui...c'est une bonne idée, je n'y avais pas pensé, merci .

Robin rougit un peu, honteux de ne pas y avoir songé avant.

Il se dirigeat vers la table ou se trouvait le lourd volume qui faisait office de registre.

-Est-ce que... je pourrais savoir qui vous êtes ? Je ne pense pas vous avoir déja vu auparavant.

Taurnil dût réfléchir à la question avant de répondre. Il vallait mieux ne rien dire selon lui, mais il décida de ne dire aucun mensonge.

''Te dire notre nom ne servivra pas à grand chose, car nous ne resterons pas longtemps ici.''

Puis Taurnil se détourna de la conversation, cherchant parmi les étagères, un livre qui pourrait le renseigné un peu plus sur Krynn.
Il regarda les étagères une à une, cherchant un livre intéressant à lire, pour passer le temps. Il trouva finallement un livre qui pourrait peut-être lui aidé à comprendre son était présent. Levant la main, il prit un livre intitullé : Mythes et légendes de Krynn.

Lilou eut un petit sourire en le voyant sursauter, avait elle été aussi discrète ? Pourtant, elle avait eut l’impression que chacun de ses pats avaient claqués sur le sol à la manière des danseuses de claquettes… mais en même temps, elle avait cette impression à chaque fois qu’elle se faisait discrète… Elle vit alors le jeune homme la détailler, il devait sans doute essayer de se souvenir d’un lieu ou un moment où il l’aurait déjà rencontrée. Si c’était bien ça, il pouvait encore chercher longtemps.

Elle vit alors rougir en avouant ne pas avoir pensé aller voir dans le registre. Elle eut un petit sourire et se rendit jusqu’au rayon qui se trouvait face à elle et laissa son indexe traîner sur les couvertures des livres en douceur, elle adorait ce contact. Puis, malicieusement, elle lâchât :

« Oui, c’est ce que j’ai cru comprendre… »

Ça lui semblait d’ailleurs surprenant que la bibliothécaire ne soit pas accourue en entendant un tel vacarme. Habituellement, dans ce genre de lieux, le silence était d’or… Ou alors, c’était que ce garçon était descendant d’une lignée importante, ce qui expliquerait la présence d’un pégase… Elle eut un petit sourire intéressé et se rapprocha un peu, tout en restant à bonne distance.

En entendant la voix de Taurnil, elle se retourna vers lui et fut satisfaite de ne pas l’entendre reprendre le même mensonge que lorsqu’ils s’étaient trouvés face à Tyron. Pourquoi ? Parce qu’apparemment ça sonnait bien trop faux et ils se seraient directement fait découvrir par le jeune garçon… Elle le regarda fouiner dans les livres avant de finalement se retourner vers le garçon et lui dire :

« En effet, de plus nous ne sommes pas d’ici… Et vous, qui êtes vous ? »

Si elle faisait exprès de ne pas répondre à la question ? Bien sûr, que voulez vous qu’elle dise… la vérité ?! ( XD) D’un regard, elle détailla le pégase qui se reposait non loin, il devait être encore jeune, aussi devait il être le gardien du jeune garçon, aussi, si elle en croyait la légende, elle devait se trouver en face du prince en personne… Dommage qu’elle ait donné sa parole à Tyrion et qu’elle s’était promis à elle-même qu’elle respecterait sa parole, sinon, elle n’en aurait fait qu’une bouchée…

Leonis avait pris pour habitude de trainer à la bibliotheque apres ses dures entrainnements physiques. En effet, s'il connaissait le maniement de l'epee meiux que quiconque au palais les livres lui etaient encore etranger. Il decidait donc apres les entrainnements, chaque jour de ce rendre dans ce haut lieu de la culture intellectuelle. Ici etait entreposer les archives des gestionnaire ainsi que ce qui concernait à la fois les recits des guerriers, la georgraphie de l'empire et ce depuis sa naissance. Leonis etait à la fois passioner et angoisser par ce lieu si prenant et sans duote aussi la hauteur des etageres un peu branlante parfois.

Il etait assit dans un lourd fauteuil de cuir marron foncé lorsqu'il entendit Robin quelques metres derriere lui qui hurlait son desarrois:

Mais j'ai déja fais le rayon cinq fois


A la proximité du pegase, Murrpau se fit retissent. Il craignait cet animal meme s'il ne lui voulais aucun mal. Tout du moins c'est ce que Leonis pensait. En realité, son gardien avait sentit une force etrangere et le fit savoir à son compagnon en tournant autour de son fauteuil.
Leonis enervé par les cents pas de Murrpau lui preta attention.
Il detecta des paroles et decida de s'approcher du groupe. Tout d'abord un homme puis une femme. A leur voix ils ne respiraient pas la sympathie.

Leonis decida d'en savoir plus et se dissimula derriere un etagere laissant Murrpau s'avancer doucement.

L'animal etait de plus en plus mefiant et leonis prefera prendre part à la conversation.
Il se mit donc à decouvert et s'adressa aux deux personnes étrangeres. Etrangeres certes mais provoquant en lui un sentiment etrange. Un sentiment qu'il n'avait pas connu depuis ses escarmouches vers le royaume sorassien.
IIl se mit à pensé de plus en plus vite jusqu'a, en tendant la tete observer le visage de la femme qu'il reconnu : La conseillere de Markhal. En effet, son visage et sa stature corespondaient parfaitement aux descriptions des esclaves qui avaient reussit à echappés.

Leonis prefera rester dans l'ombre, il interviendrait en temps utile.

''Te dire notre nom ne servira pas à grand chose, car nous ne resterons pas longtemps ici.''

-Ah bon ? Enfin, vous êtes libre d'aller ou vous voulez après tout.

Robin vit l'homme se mettre à parcourir les rayons, semblant chercher un livre. Son regard s'arrêta sur un livre. Robin le connaissait celui-là, il l'avait déja lu: Mythes et légendes de Krynn.


« En effet, de plus nous ne sommes pas d’ici… Et vous, qui êtes vous ? »

Robin détourna son attention de l'homme pour repasser à celle de la femme, dont il ne voyait que le bout du nez et les lèvres. Il hésitait. Il ne connaissait ni cette femme ni cet homme. Alors, aller crier qu'il était le prince d'Elendil à tous les inconnus n'était pas la meilleur chose à faire. D'autant plus que certaines personnes pourrait être à la solde de son oncle tant aimé.

-heu...je...

Il décida de faire comme les inconnus, de ne pas dire son nom.

-Vous n'avez pas non plus besoin de savoir le mien car puisque vous ne resterez pas longtemps et que l'on ne sais jamais vu auparavant, il y a de forte chance qu'on ne se reverra plus.

Bon, est-ce que ça à plus ou moins marché où il était totalement ridicule ? Aucun moyen de le savoir.

C'est ce moment là que choisis Caliban pour se lever et se mettre à côté de Robin, regardant l'inconnue, les oreilles couchées en arrière et tapant du sabot sur le sol.

Mais qu'avait-il donc encore celui là ? Pressentait-il encore le danger comme seul les pégases, les licornes et les griffons savaient le faire ?

Cet à ce moment là que Robin se souvint d'une petite histoire. Celle qui disait que, actuellement, seul la reine avait une licorne comme gardien, Markhal un griffon et le prince un pégase. Il se souvint aussi que cette petite histoire avait traversée Krynn en long, en large et en travers.

Robin jura intérieurement. Il y avait donc de forte chance que ces voyageurs, puisqu'ils étaient en tenue de voyage, était au courant de cette histoire. Et il y avait aussi beaucoup de chance qu'ils soient du côté de Markhal, car rare était ceux qui cachait leur visage dans Elendil, et encore moin dans la bibliothèque même.

(hp: Mais quelle chance, je viens à Elendil une fois et j'y rencontre tout le gratin... On vous avait prévenu que je venais ??? Mouarf ! )

Lilou eut un petit sourire amusé, elle en était certaine à présent. C’était bien le prince qui se trouvait face à elle et puisqu’il se montrait si méfiant ça prouvait que son éducation n’était pas totalement futile… Il devait être conscient du danger qui pesait sur lui, n’importe qui à n’importe quel moment pouvait tenter de changer de camps et de le piéger… Ce devait être frustrant, mais ce n’était pas Lilou qui allait le plaindre, rien ne l’obligeait à suivre la voie qui avait été tracée pour lui.

Ne se sentant pas à l’aise avec sa cape et puisque avec ou sans on se méfiait d’elle, elle l’enleva, la déposant sur le rebord d’une rangée de livre. Se retournant pour observer Robin, elle pu remarquer du coin de l’œil un éclair de lumière très rapide. Quelqu’un venait de se reculer en quelques secondes, comme s’il voulait profiter de la conversation mais… à couvert…
Ne se laissant pas impressionner par une ombre, la succube lança un regard rapide à l’espion qui était occupé à lire un livre, elle voulait être sûr qu’il veillait et que lui aussi était conscient qu’ils étaient surveillé…

Se remettant les cheveux en ordre, elle pu constater que le pégase venait de se lever et se mettre en position de défense près de son maître. Cette attitude arrachât un sourire à la conseillère. Elle ne s’était pas encore montrée désagréable ou même dangereuse et déjà la méfiance montait en eux. Elle soupira, se demandant si c’était chaque fois pareil lorsque les personnes étaient différentes. Si elle avait été une simple marchande et qu’elle avait reçu un tel accueil à cause de sa race, elle n’aurait pas tardé à quitter les lieux et à rejoindre Soras…

Haussant les sourcils d’un air surprit, elle posa ses yeux glacials dans ceux du cheval ailé, le foudroyant du regard. Si il continuait comme ça, il allait parvenir à la mettre de mauvaise humeur et une envie de « poney » à la broche se ferait sentir…
Relevant les yeux, elle sourit au prince.

« Je ne sais pas si c’est la façon de votre gardien de demander aux voyageurs de disparaître de sa vue… mais si c’est le cas, vous pouvez lui dire que ce ne sera plus très long… Je voudrais juste jeter un coup d’œil dans le registre… »

Lilou ne voulais pas provoquer l’animal en s’approchant, elle avait fait une promesse et aussi stupide que c’était, elle avait prit la décision de la respecter. Mais s’il avait le malheur de se jeter sur elle, elle ne se retiendrait pas, sous son apparence frêle, elle était assez armée pour tuer toutes les personnes présentes dans la bibliothèque…

-heu...je suis désolée madame, je ne sais pas ce qu'il lui prend tout à coup...

Robin était vraiment très embêté et gêné. Il fit signe à son pégase de se calmer, mais rien n'y faisait. Têtu comme une mule quand ça voulait, un pégase...Mais d'un autre côté, Caliban ne s'était jamais emballer pour rien. Peut-être sentait-il du danger ? Mais d'où viendrait-il ? Aucune idée.


Robin s'écarta un peu pour laisser le passage libre vers le registre. Caliban en fit de même. Mais soudain, le pégase plongeat en avant. Il fit en quelque foulées, la distance qui les séparait de l'inconnue, et fit une chose incroyable, il la mordit (désoler XD).

Robin en resta stupéfier pendant plusieurs seconde. Puis, reprennant un peu ses esprits, il courut s'interposé entre les deux.

-Mais enfin Cal, t'es devenu fou ou quoi ???

Robin se retourna vers la femme qui s'était fait mordre pour s'excuser mais retient ses paroles et recula un peu en voyant son expression. Elle n'avait pas l'air contente du tout...

Lilou eut un soupir en entendant les excuses du jeune prince, elle n’en avait rien à faire de tout ça, ce qu’elle voulait c’était que ce stupide animal arrête son cirque et lui foute la paix. En effet, même si habituellement elle aurait été dangereuse pour eux, en ce jour très étrange, elle ne leur voulait aucun mal aussi pouvait il se calmer ou alors elle risquait réellement de s’énerver…
De toute façon, elle n’avait jamais compris que les humains éprouvent le besoin de s’entourer d’un animal. Se sentaient-ils si inférieur aux autres races que pour avoir le besoin d’avoir constamment un soutien ? Enfin, elle n’était pas venue jusque là pour le demander à l’un d’eux, ni même pour faire une thérapie au prince et à son… poney.

Lorsque le prince laissa le passage libre pour aller jusqu’au registre, elle s’avança sans le quitter du regard, non pas en le jaugeant mais en veillant à ne pas trop s’en approcher pour être sûr qu’elle ne céderait pas à ses instincts… Puis, tout à coup, avant même d’être à sa hauteur, le pégase se jeta sur elle et lui mordit la main droite. Sous la surprise et la douleur, elle lâchât un cri perçant et retira sa main de la gueule de l’animal.
Voyant le sang s’écouler de la morsure, elle sentit en elle une rage folle monter et monter à toute vitesse.

« Mais cet animal est enragé ! »

Elle remonta sa main à hauteur de sa bouche et suça son propre sang alors que le prince se retournait vers elle avec un regard tout à coup apeuré. Il devait sans doute avoir remarqué son regard flamboyant. Cessant de lécher son sang, elle laissa retomber sa main le long de son corps. En cet instant, un silence pesant avait envahit la pièce.

« Jeune prince sachez qu’aujourd’hui vous avez beaucoup de chance… »

Elle faillit ajouter « car vous êtes encore en vie » mais s’en abstint. Elle n’avait pas encore le livre qu’il lui fallait et elle devait le trouver avant de partir ou de se faire poursuivre.
Sans rien ajouter, elle se rendit jusqu’au registre, le feuilleta jusqu’à ce qu’elle ait trouvé ce qu’elle voulait puis revint face au prince et lui dit d’une voix glacial et lourde de menaces :

« Mais sachez que cet animal ne vous aidera pas… Si vous n’êtes pas capable de le dominer et le forcer à cacher ses sentiments envers les personnes dont vous vous méfiez, alors personne ne vous prendra au sérieux et votre royaume n’aura que peu d’allié… Peut-être seul vos antiques alliés, ceux qui semblent assez bien pour votre pégase mais aucun autre… »

Elle savait que ce conseil valait cher pour ce prince mais le prendrait il en compte ? Il y avait peu de chance… En tout cas, elle savait que ce qui faisait la force de Soras c’était que les peuples les plus étranges, fous et assoiffés de sang qui se ralliaient à eux. Et même si Markhal ne faisait confiance à aucune de ces tribus, il était capable de s’en servir… Robin lui ne pourrait le faire avec un animal aussi stupide…
Serrant avec force le pendentif du vieux mage pour se rappeler les paroles qu'ils s'étaient échangés, elle fit une petite révérence face à Robin puis continua son chemin jusqu’à la fin de l’allée. Là, elle prit sa cape et fit signe à Taurnil que le livre était au fond de la bibliothèque.

Elle se retourna une dernière fois, jeta un regard au prince et à son poney puis regarda la personne dont elle ne pouvait voir que la silhouette et lui fit un grand sourire moqueur avant de le saluer.

« Vous pouvez sortir de votre cachette… je m’en vais… et votre prince est en bonne santé… »

Elle se retourna à nouveau ver Robin et avec un sourire des plus moqueur, elle lâchât :

« Ce que vous pouvez être méfiant dans ce royaume… »

Leonis retint Murrpau qui avait failli faire plusieurs fois comme le Pégase de Robin. Mais dans ce cas la, il pensait que d’une part il serait découvert et de l’autre le conseillère de Markhal, car c’était bien elle, aurait sans doute perdu sa main. Leonis ne voulait pas être à l’origine d’effusion de sang à l’intérieur de la bibliothèque.
Il remarque son regard lorsqu’elle goûta à son propre sang ? On lui avait déjà largement parlé de succubes mais jamais il n’avait pensé que Markhal serait assez téméraire pour laisser des personnes folles dangereuses, prêtes à lui sucer la chair l’approcher. Leonis avait vu ses pupilles se dilater au contact du liquide rouge.
Lorsqu’elle se retourna en s’adressant directement à lui Murrpau se mit entre Leonis et le reste de l’allée. Il souria doucement à ses quelques mots non sans se maudire intérieurement.

Il attendit patiemment qu’elle se soit éloignée pour apparaître au prince :

Désolé de ne pas être intervenu, vous allez bien ?
Il faut que je vous dise quelque chose d’extrême urgence, cette femme est la conseillère de Markhal. Dans toutes les descriptions que nous avons pu recenser beaucoup lui correspondent. L’homme qu’il l’accompagne doit être un garde du corps, un espion, peut être sa prochaine victime.

Leonis avait dit tout cela en chuchotant de peur de ce faire entendre. Il avait l’air grave ce qui se passait en ce moment dans cette bibliothèque n’est pas a prendre à la légère.
Murrpau était venu près de lui, prêt à passer à l’action. Leonis lui murmura quelques mots qui le détendirent. Aujourd’hui, il faut être discret. Il n’avait pas l’habitude de ce genre de chose mais Leonis pensa qu’il pourrait toujours faire une exception.

(hj: Bon je vais quand même quitter la bibliothèque... )

Après avoir trouvé le livre qu’elle avait tant cherché, Lilou recopia certains passages du texte en un code qui lui était propre pour que personne ne puisse la lire mise à part elle. Ensuite, pour une deuxième protection, elle empoisonna le parchemin de façon à ce que lorsque quelqu’un pose les doigts dessus, il meurt d’un empoisonnement fulgurant. Avec un petit sourire, elle le plia en quatre et le rangea dans un mouchoir blanc, puis le déposa dans son soutient, là où allait toute les choses plus secrètes et plus précieuses…

*Espérons que j'y trouverais des solutions...*

Discrètement, elle fit un petit signe à Taurnil pour qu’il la rejoigne et qu’ils quittent la bibliothèque avant que le prince ne soit alerté de leur véritable personnalité et surtout, avant qu’il ne lance une armée à leur trousse. Mais avant qu’elle ne disparaisse réellement, elle entendit la voix d’un homme qui parlait au prince. Curieuse, elle ne pu s’empêcher de s’approcher et d’écouter…

Il parlait d’elle en chuchotant, comme s’il avait peur que quelqu’un puisse entendre qu’il l’avait reconnue. Lilou eut un sourire amusé, c’était si étrange que des gens d’un rouyamue si différent sache à quoi elle ressemblait qu’elle en tirait un amusement presque sadique. Pour un peu, elle leur demanderait de lui raconter les légendes qui entouraient les grands noms de Soras… Tel que Markhal, bien sûr, mais aussi Alienor, le chef des espions et aussi le chef des guerriers. Les faibles étaient si créatifs…

Après avoir hésité un moment, elle décida de ne pas retourner près du prince et du chevalier, elle ne pouvait plus perdre de temps. Elle le fit comprendre à Taurnil et sortit de la bibliothèque, rencontrant à nouveau le garde qui lui avait permit d’entrer…

Elle prit alors une mine inquiète et s'approxcha du garde rapidemment...

"il y a un chevalier dans la bibliothèque... Je crois qu'il est devenu fou.... il menace le prince !!!"

Immédiatement, Le garde sonna l'alerte, appelant avec lui le plus de garde pour sauver Robin. Lilou eut un petit sourire moqueur, elle vola deux chevaux et en donna un à Taurnil.
Grâce à ce qu'elle venait de faire, elle s'était bien amusée et elle était certaine qu'il régnerait une confusion assez liongtemps avant que leonis ne puisse lancer des gardes à sa poursuite...

Robin avala de travers en entendant les paroles de l'inconnue. Mais qui était-elle pour le regarder de haut et se permettre de lui donner des "conseils" sur son pégase ?

Robin vit l'inconnue se retourner, saisit sa cape fit un petit signe à l'homme qui était assis tranquillement dans un coin et lisait son livre et se diriger vers la sortie. Ah, elle partait. Robin ne savait pas s'il était content ou énervé de voir cette femme faire irruption dans sa bibliothèque et se permettre de lui donner des conseils et ensuite s'en aller, le laissant planté là avec un pégase devenu quasi fou à la proximité de cette femme.

« Vous pouvez sortir de votre cachette… je m’en vais… et votre prince est en bonne santé… »

Comment ?! Il y avait quelqu'un présent depuis peut-être un bon bout de temps et ni lui ni Cal ne l'avait pas remarquer...Mais cette femme avait aussi attirer toute leur attention, ça expliquait peut-être le fait. Robin la vit se retourner vers lui pour lâcher:

« Ce que vous pouvez être méfiant dans ce royaume… »

Alors ça, c'était la goutte qui faisait débordé le vase. Robin mit la main sur la poignée de son épée. Mais il hésitait tout de même. Il n'allait quand même pas trucider toutes les personnes qui se permettaient de lui faire des commentaires et des critiques. Nadiane ne serait pas contente, pas contente du tout. Mais enfin ! Ce n'était pas pour lui quelle avait dit ça, mais pour tout le royaume... Quoi ?! Avait-il bien entendu ? Elle avait bien dit « Ce que vous pouvez être méfiant dans ce royaume… » ? Cela fit tilt dans l'esprit de Robin. Elle ne faisait pas partie de d'Elendil puisqu'elle avait dit "ce royaume" Donc elle était sous les ordres de son oncle...Mouai, un peu tiré par les cheveux...

C'est à ce moment là qu'apparut la personne qui était apparament présente depuis un bon bout de temps. Il ne fut presque pas surprit de voir le chef des chevaliers, Leonis, apparaître.

Désolé de ne pas être intervenu, vous allez bien ?
Il faut que je vous dise quelque chose d’extrême urgence, cette femme est la conseillère de Markhal. Dans toutes les descriptions que nous avons pu recenser beaucoup lui correspondent. L’homme qu’il l’accompagne doit être un garde du corps, un espion, peut être sa prochaine victime.

Allons donc ! Encore un qui mordait tout les gens qu'il voyait. Mais, il n'avait peut-être pas tort après tout...Vu la manière dont cette femme lui avait parlé...

-Eh bien qu'attendons-nous pour la rattrapper dans ce cas-là ?

Robin courut vers la porte, suivit par Caliban, dans l'espoir que la conseillère de Markhal soit encore là, ou à proximité.

En entendant que le départ était éminnent, Taurnil rangea le livre qu'il lisait là où il l'avait prit. Puis il se dirigea à la suite de la conseillère. Ils passèrent près du garde et Lilou intervena encore, mais cette fois-ci pour créer la confusion. Ils étaient à peine partie que Taurnil entendit le bruit des pas résonner des gardes mais aussi de leur poursuivant.

Taurnil se tourna vers Lilou.

''Rallentissez, j'ai un plan que j'aimerais mettre à exécution.''

Les deux montures s'arrêterent près du chemin. L'espion se dirigea vers les scelles respectives des deux chevals. Il y a traça quelque signe plutôt compliqué sur chacunes d'elles. Chacunes d'elles se complaitaient pour ne former qu'une seule entité, si l'on mettait les chevaux côte à côte.

''Des runes de brouillard. Lorsqu'elles sont activés, elles couvriront un bonne partie des allentours d'une épaisse nappe de brouillard.''

L'espion se dirigea ensuite vers la route et mis quelques minutes à y tracer un autre style de rune sur le sol boueux. Celle-ci était plus grosse et elle draina presque toute l'énergie de Taurnil.

''Runes explosives, cella devrait les rallentir. Ce n'est pas une explosion pour leur faire du mal mais plutôt pour faire peur à leur chevaux. À moins que le prince décide de prendre les airs, ce que je doute, ils vont avoir une sacré frousse. Et il sera bien plus facile de les distancer ainsi. De plus.'' Il regarda ses runes disparaîtrent. ''Il sera bien difficile de repairer mon oeuvre, voir même impossible.''

L'espion reprit sa place sur son cheval, avec un peu de difficulté et il tallona sa monture, un sourire sur les lèvres malgré la fatigue.

Robin descendit les escaliers de la bibliothèque et ,arrivé en bas, sauta sur le dos de son pégase. Caliban, comprenant le désir de son âme soeur, partit à toute vitesse sur le chemin, dans l'espoir de les rattraper. Mais il n'y avait aucune inquiétude à se faire car, a moins qu'ils ne soient venu à dos de griffons, ils ne devaient pas être loin. Et Robin et Caliban avait un gros avantage sur eux s'ils étaient venu à cheval: un pégase c'est plus rapide qu'un cheval et en plus ils peuvent voler ! Donc, aucune inquiétude à se faire de ce côté là.

Mais ce jour là, pour Robin, devait sûrement être un jour de chance car une silhouette tenant un cheval par la bride, apparut au détour d'un tournant. Ils étaient encore trop loin pour voir qui s'était vraiment. Ils se raprochèrent un peu plus, Caliban ayant adopté un petit trot, et, au fur et à mesure que la distance se racourcicait, Robin n'eut plus aucun doute.

C'était bien la conseillere de Markhal au milieu de la route, ne cherchant nullement à se cacher. Robin stoppa Caliban à une vingtaine de mètre d'elle. Il trouvait ca louche, très louche même. Caliban, lui, n'avait qu'une idée: chargé sur elle. Cependant, celle-ci fit tourné son cheval sur lui-même pour montrer qu'elle ne s'enfuirait pas. Mais que voulait-elle à la fin ?


-Que voulez-vous à la fin? dit Robin, en écho à sa pensée.

Robin attendait que la succube lui réponde tout en retanant Caliban qui piétinait la terre avec ses sabots.

Robin eut soudain une pensée pour Leonis. Qu'avait-il fait après que Robin soit sortit ? A vrai dire, Robin ne lui avait pas vraiment prêtée d'attention, omnibulé par le fait qu'une succube, et pas n'importe laquelle, en compagnie d'un homme qui devait sûrement être un espion, avaient pénétré dans Elendil.

Leonis mit avait mit du temps pour s’extirper de la panique à l’intérieur de la bibliothèque et Murrpau avait dû user de son cris pour impressionner les badauds. Le chevalier avavait demander a la bibliotecaire de mettre le livre consulté à l'abris et surtout personne ne devait y toucher. A la sortie de la bibliothèque Leonis enfourcha un cheval, sûrement un des gardes qui était intervenu car il était large et puissant d’une robe sombre, une monture de guerre. Il le lança au galop, son propriétaire tentant de l’arrêter. C’était un garde lourdaud et Leonis plaignit le cheval de transporter un cavalier aussi empâter. Cette pensé le fit sourire intérieurement, Murrpau était a ses cotés et fit mine de ralentir pour empêcher le gêneur de s’approcher de trop près de son maître. La distance de « sécurité » avait été franchi ce qui arracha un couinement au lion et une douleur pulmonaire à Leonis. Il arrêta sa monture et Murrpau le rejoignis l’air piteux.
Le chevalier lui décrocha un sourire reconforteur et il reparti au trot pour arriver près de Robin.
Il posa son regard sur la conseillère et posa sa main sur sa lame et chuchota doucement :

C’est une magicienne. Pourquoi ce satané conseiller n’est jamais la lorsqu’on a besoin de lui !

Lilou eut un petit sourire en voyant que sa conduite apportait tant d’interrogations autour d’elle. Bien qu’elle ne puisse pas expliquer elle-même la raison de sa conduite, elle ne se posait pas autant de questions. Elle était bien trop habituée à ses délires et aux folies qu’elle faisait sans qu’il n’y ait pour autant une logique valable…
Voyant que Robin retenait son animal pour qu’il ne puisse la charger, elle décida de descendre de sa monture. Elle se laissa donc glisser jusqu’au sol avec grâce et prit les rennes de son étalon bien en main.

« Je ne veux rien… et vous, que voulez vous ? Pourquoi m’avoir suivie ? »

Elle eut un petit sourire malicieux, elle se doutait qu’il lui répondrait avec rage qu’il voulait qu’elle quitte ses terres ou alors quelque chose du même genre… Pourtant, sans plus faire trop attention, comme s’ils ne représentaient pas un réel danger, elle lui tourna le dos et rejoignit un arbre qui ne se trouvait pas loi d’elle afin d’y accrocher les liens de son cheval pour qu’il ne puisse s’enfuir. Alors qu’elle faisait ça, elle entendit des bruits de pas précipité, elle ne doutait pas qu’il s’agisse du « chevalier de l’ombre », celui qui s’était caché dans la bibliothèque pour l’épier… En effet c’était bien lui, elle put le reconnaître lorsqu’elle se retourna.
Voyant le mouvement vers son arme, la conseillère comprit qu’il ne faudrait pas qu’elle ‘approche trop de lui ou de Robin. Dommage, elle avait justement envie de les rejoindre. Mais puisque ce devait être ainsi, elle tiendrait ses distances. De toute façon, son but n’était pas de se battre avec eux.

« Tant que je suis ici, vous pourriez me donner des nouvelles sur votre mère… Mon roi sera heureux de savoir dans quel état de santé elle se trouve… Depuis la dernière fois, il s’est fortement inquiété pour sa sœur… »

Moquerie ? Mais non, pas vraiment… Cynisme ? Ou un peu. Elle adorait ça d’ailleurs mais si elle provoquait trop le prince ou son garde du corps, elle ne doutait pas que l’un d’eux tenterait de venger la reine en s’occupant d’elle.

« Je ne veux rien… et vous, que voulez vous ? Pourquoi m’avoir suivie ? »

-Pourquoi vous avoir suivie ? La réponse est plutôt facile à deviner. Je compte bien vous prendre en otage. Ensuite, vous servirez de monnaie d'échange contre les Elendiliens retenus à Soras.

Il la vit ensuite se dirigée vers un arbre pour y attacher les rênes de son cheval.

Robin entendit alors arriver un cheval derrière lui. Quelque instant après, Leonis était à côté de lui, la main sur le pommeau de son épée.
Robin fut quelque peu rassurer de ne plus se sentir seul face à la conseillère de Markhal.

-C’est une magicienne. Pourquoi ce satané conseiller n’est jamais la lorsqu’on a besoin de lui !

Une magicienne en plus ! Où est donc ce satané conseiller, comme Leonis disait.

« Tant que je suis ici, vous pourriez me donner des nouvelles sur votre mère… Mon roi sera heureux de savoir dans quel état de santé elle se trouve… Depuis la dernière fois, il s’est fortement inquiété pour sa sœur… »

-Elle va très bien, merci.

Robin ne se souvenait que trop bien l'état de sa mère après le passage de Markhal.

L'espion détourna lui aussi son cheval pour se poster près de Lilou. Il ne savait pas pourquoi elle avait décidé de resté en arrière pour parler au prince. Il n'osa pas demandé cet question à la conseillère et il préféra se taire et écouter la conversation. Quelques minutes plus tard, un chevalier se pointa.

*Sans doutte les secours pour le prince.*

L'espion mit ses mains sur la gard de ses dagues, au cas où un combat éclaterait. Il ne savait pas quoi dire, ni quoi faire. Ce n'était pas dans les plans.

*Maudit, c'est la dernière fois que je travaille avec cette démone. Elle change constament les plans. Nous risquons gros en ce moment. Elle doit être puissant pour oser faire face au prince et à son chevalier.

L'espion regarda les deux hommes d'un regard froid et noir. L'un tenait sa main sur son épée.

*Eh bien, voyons ce qu'ils vont faire....*

C est le moment que choisit Tyrion piour interuption dans la petite reunion qui se tenais ici. Dans le palais pres de la biblioteque. Les choses allaient degenerés, il le sentais au plus profond de lui et meme Saser avais le poil herisé. Remarquant le visage de Lilou, le prince et Leonis, ainsi que l homme qui accompagnais Lilou la premiere fois qu il l avais rencontré. La colere commencais a le submerger. Un aura l entoura, de puissant sort, commencais a germer dans son esprit. Faire fondre la conseillere, lui envoyé une boule de feu, la transpercer avec un eclair. Si la situation ne s arrageais pas, il passerais a l action. Il n aimerais pas le voir enervé. La, ses nerfs commencais vraiment a s echauffer. Faissant claquer son baton sur le sol, pour faire remarquer sa presence. Saser quand a elle poussa un puissant rugissement.

Que se passe t il ici ? Un petit reglement de compte mesquin et inutile. Leonis retirer votre main de la garde de votre main et vous aussi le Sorasien. Quand a vous Lilou, vous me decevez... Robin, la premiere qualité d'un prince est de savoir quand tendre la main et quand sortir son epée. Si vous ne le savez pas, vous resterez pour toujours un prince belligeux.

La colere commencais vraiment a le submerger, detruissant toutes les digues qu il avais herigé pour eviter le debordement de son pouvoir. Des eclairs commencais a crepiter autour de ces poings. Le monde exterieur commencais a disparaitre, laissant place uniquement a ceux qui avais declenché cette colere. Saser tentais en vain d entrer en contact avec son esprit, il le sentais dans un coin de son esprit. Mais il ne pouvais comprendre ce qu elle lui disais, il etais au dela de la raison. Seul le pouvoir qui commencais a se deverser dans son corps comptais.

A vous Lilou, je vous avais donné un sauf conduit, vous permettant de rechercher ce que vous voulez dans NOTRE biblioteque. Un passe droit, vous permettant d eviter les ennuis. Mais finalement, vous les aimer suffisament pour les chercher vous meme. Alors comme vous les aimez, rester... Entretuez vous, si cela vous chante, je ne reponds pas de l imbecilité.

Tyrion se detourna, d'un geste nonchalant, il effaca les runes que Taurnil avais tracé sur le sol et commenca a partir vers un endroit ou il pourais laisser libre cours a sa fureur.

Lilou eut un sourire narquois en entendant la réponse de Robin. Lui, ce jeune adolescent qui allait seulement entrer en guerre contre l’acné voulait la prendre en otage… C’était très présomptueux mais au moins, il avait du courage… De plus, il voulait le faire dans un but très noble, aussi fit elle une petite courbette élégante mais dans la quelle se devinait très nettement une pointe de moquerie.

« Votre cœur est pur, prince héritier… »

Elle se retint d’éclater de rire pour ne pas le piquer au vif. De plus, bien qu’elle ne se sente pas en danger, le prince n’était pas seul, il était accompagné de son fidèle chevalier et malgré le calme apparent des lieux, il semblait à la succube que quelque chose ou quelqu’un approchait à grands pats…
Plongeant son regard de glace dans celui du chevalier servant, elle resta silencieuse. Lui, il savait exactement qui et ce qu’elle était. Avec lui dans les parages, il fallait qu’elle se méfie car si le prince était novice en matière de succube, le chevalier ne l’était pas…
Elle tourna les yeux en entendant la réponse du prince, les déplaçant sur l’adolescent. Un large sourire se dessina sur ses lèvres, avant qu’elle ne réponde.

« Ne me remercier pas… c’est tout naturel… »

Alors que Lilou s’apprêtait à lancer une nouvelle pique bien sentie à Robin, elle vit apparaître Tyrion et sa tigresse. D’où venait ils ces deux là, elle l’ignorait mais leurs présence la dérangeait fortement car le prince pourrait donner l’ordre à ce magicien de lui jouer un tour qui ne lui serait pas bon du tout. Aussi, instinctivement, tous ces muscles se tendirent, prêts à agir au mieux et au plus vite…
En entendant le sermon du vieillard, Lilou se calma un peu. Elle, elle le décevait ? Très bien, mais la prochaine fois qu’elle viendrait elle lui donnerait de très bonnes raisons d’être déçu…

« Dommage… Moi qui prenait plaisir à discuter avec ce jeune prince… On ne peut pas dire que vous facilitiez les échanges entre royaume… »

Elle fit une petite révérence narquoise au prince avant d’attraper les rennes de son cheval et de monter sur la selle…

« Messiers… A une prochaine fois, peut-être… »

Faisant pivoter son cheval, elle rejoignit au pat, Taurnil et lui dit à voix basse :

« Nous n’avons que trop traîner… »