L'Empire de Krynn
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 Thalys [Fiche validée]

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Thalys
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Thalys


Féminin Nombre de messages : 31
Age : 31
Arme(s) : Une petite dague
Autre : Gardien
Autre n°2 : Phénix - Feres
Date d'inscription : 07/12/2006

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MessageSujet: Thalys [Fiche validée]   Thalys [Fiche validée] Icon_minitimeJeu 7 Déc - 23:37

Nom : inconnu, elle est orpheline
Prénom : Thalys
Sexe : Féminin
Âge : 16 ans
Race : Humaine


Physique :
  • Taille : 1,60 m

  • Poids : 49 kg

  • Vêtements : Ne favorisant pas une couleur en particulier, elle revêt des robes illustrant son métier (servante du château) affichant des couleurs pâles ordinairement. Elle a ainsi la sensation de se confondre. La robe qu'elle porte le plus souvent est d'une couleur blanche mais qui brille agréablement. Ses épaules sont dénudées pour lui laisser de la liberté dans ses mouvements, mais on dénote une petite touche d'originalité sur les côtés, touche d'originalité qui, bien spur, se résume en un découpement d'entrelacs élégant et à une petite perle de jade accroché au bout. De longueur raisonnable, la robe lui arrive en dessous des genoux et qui, grâce à sa découpe, souligne harmonieusement ses formes de jeune fille.

  • Général : Une longue chevelure tel la terre se situant entre le noir de la nuit et le châtain clair lui retombe dans le bas du dos lorsqu’elle n’est pas remontée comme à l’habitude. Les quelques mèches indisciplinées qui encadrent son visage finement découpé, n’enlèvent rien à son charme et ne lui donnent pas un air déluré comme l’intendant avait l’habitude de le mentionner. Thalys a pris l’habitude de glisser des fleurs dans ses cheveux en faisant une sorte de passe ce qui dégage un doux et subtil parfum floral. Reflétant les rayons du soleil, les cheveux de Thalys s’agencent parfaitement avec le mauve étrange qui illumine les yeux de la jeune fille. Dans ces derniers, l’on peut lire une certaine gêne incertaine qui nous donne l’impression que l’on doit la réconforter. Ayant de grands cils, ses yeux peuvent parfois vous faire accrocher le regard si vous n’êtes pas habitué à cette couleur intense. Tous les traits de son visage sont d’une finesse qui ne pourrait qu’être attribué qu’au féminin. Ses joues qui sont légèrement teintées roses naturellement rougissent souvent suite à la grande timidité que Thalys démontre. À ce moment là, son visage prend une teinte un petit peu plus rosé qu'à l'ordinaire. Son corps démontre une grâce étonnante qui s’éprend dans chacun de ses membres et qui lui donne une silhouette fine. Assez grande, elle donne quand même l'impression d'être menue. La jeune fille a hérité d'une poitrine moyenne.


Caractère :
Il y a des gens qui malgré eux, s’efface dans la foule et ne détourne nullement les regards des passants si ce n’est qu’un vieil esprit croyant avoir vu un fantôme. Cette vérité s’applique à un détail près à la fragile personnalité de la jeune Thalys. La seule contradiction dans ces quelques phrases est qu’elle ne souhaite pas attirer l’attention comme ces pauvres demoiselles qui s’évertuent à essayer de mettre des robes aux couleurs éclatantes et des bijoux si gros qui ne peuvent que faire détourner les yeux soit désireux soit envieux des différentes personnes venant à croiser toute cette mascarade. Pourtant, la jeune fille était promise à un charisme hors du commun si l’on considère l'endroit où vit la demoiselle. Malheureusement, Dieu ne donne pas tout le temps ce qui se devrait être donné en ce monde. Il lui a pourtant accordé une jolie voix, un corps doté d’une élégance parfaite pour la danse, un don théâtral et une beauté particulière et singulière à sa façon. Cependant, toute bonne chose à son pesant d’or pour équilibrer les choses. Thalys possède une timidité hors du commun et cela sans raison particulière. C’est qu’elle n’a pas totalement confiance en elle. De ce fait, elle est portée à s’exclure elle-même ce qui augmente la difficulté avec laquelle Thalys s’intègre à un groupe. Non, elle est ni une sauvage ni une hermite et ni un loup solitaire. L'orpheline n’a qu’une énorme gêne qui la poursuit depuis sa tendre enfance de servante. Elle n’est pas habituée à confier ce qu’elle ressent et à extérioriser ses émotions face aux autres. Ce qui fait qu’il est difficile de déchiffrer ce discret personnage.

La jeune Thalys n’est point belliqueuse et ne cherche nullement les ennuis. Elle n’est pas celle que l’on peut qualifier d’intrépide avec un ton d’admiration dans la voix ni celle qui va héroïquement défendre les siens. Non, elle est n’est pas la plus courageuse qui soit. La jeune femme a tendance à tout mettre sur sa faute. Bon peut-être que moi, chère narratrice de cette histoire, je vous fais peur en vous représentant une image d’une jeune fille assez perturbée en un sens. Vous devez pourtant savoir que Thalys a peur que les gens s’attachent à elle. Elle a peur de les décevoir par la suite, comme si elle ne se sentait pas à la hauteur en ce monde de vanité et de superficialité. Quels autres traits de personnalité je pourrais bien vous citer. Et bien, Thalys est sensible et fragile. Elle est telle une poupée en porcelaine et non pas parce qu’elle aime se faire chouchouter et tout, mais plutôt parce qu’elle est facilement ébranlable. Finalement, elle est romantique. Elle rêve à un idéal qu’elle n’a pas connu lorsqu’elle est jeune. Et celui-ci l’embête, car elle a peur de jamais contenter ce désir du bonheur.

Sinon, la jeune fille aime se perdre dans ses pensées. Il s’agit de son petit monde à elle que personne ne peut pénétrer. Le seul endroit où elle n’a pas peur de s’exprimer librement. Thalys aime contempler les étoiles. Cet univers la fascine depuis qu’elle est jeune autant que le théâtre qu’elle adore observer.


Autre :

Royaume auquel on a prêté allégeance : Elendil

Arme(s) : A vrai dire, une petite dague suffira...

Métier ou rang : Servante au château de la reine

- Si Humain :

Animal gardien :
  • Nom : Feres
  • Sexe : Masculin
  • Race : Phénix
  • Brève description :
    Thalys [Fiche validée] Phenix1py7

    Les couleurs du plumage du Phénix diffèrent selon les récits ; rouge feu, bleu clair, orange pourpre et or et la disposition de ces couleurs sur le corps de l'animal varie aussi beaucoup. Par ses couleurs et sa grandeur, il est très impressionnant, mais ceci est décuplé lorsqu’on voit ses grandes ailes se déployer en un majestueux vol lent. Malheureusement pour lui, il n'y a aucune femelle phénix alors il est impossible pour eux de perpétuer l’espèce par la procréation. Il est doux et gentil mais a peur des étrangers. Pourtant, il n'hésitera pas à faire le courageux quand Thalys fit sa timide, pour la protéger. Cependant n'ayez aucune inquiétude, il est la plupart du temps calme et ne fait que voler lentement aux côtés de sa maîtresse.


Dernière édition par Markhal le Sam 23 Déc - 0:22, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Thalys [Fiche validée]   Thalys [Fiche validée] Icon_minitimeMar 12 Déc - 17:13

Histoire :

Comment décrire la vie d’une personne en quelques lignes ? Comment espérer pouvoir comprendre les tourments et les peines que quelqu’un a dus affronter ? Comment faire pour connaître ses sentiments au cours d’une existence ? Il n’y a qu’une seule solution... Ecouter et se taire, se mettre à l’écoute de nos émotions en lisant une histoire, s’ouvrant à toute tentative de compréhension. Aujourd’hui, les pages du livre reviennent en arrière et n’attendent que vos yeux affamés. Notre histoire commence... lors d’une nuit d’hiver.


« Pousse Siana ! Courage ! Pousse !
- Je n’en peux plus, Magda ! Je n’en peux plus...
- Pense aux enfants, Siana ! Pense aux enfants ! Ils ne pourront pas survivre si tu échoues ! »

La femme n’en pouvait plus, elle poussait de toutes ses forces et elle sentait que celles-ci baissaient beaucoup trop vite. Quelle vie avait-elle mérité ! D’abord son mari, ensuite cette terrible servitude à Soras et maintenant... ça. Siana était une humaine belle et gracieuse, même par ses pores on pouvait sentir cette délicatesse qu’elle avait avec chaque être vivant de ce monde et d’ailleurs. Elle n’était pas grande du tout, presque petite mais son corps était bien proportionné. Son visage n’avait plus les traits d’un enfant depuis son accident, ils étaient fermes et précis, même expressifs. Ses longs cheveux blonds tombaient en cascade désordonnée sur ses épaules. Le foulard qu’elle portait sur son œil droit se mêlait à ses cheveux blonds et quelques mèches rebelles avaient été prises avec. Son œil gauche – celui qui était visible – avait une étrange couleur bleutée à variantes. Evidemment hors du commun, elle avait hérité de cette étrange couleur après son accident : elle avait des yeux bleus pâles avant mais l’accident envoya quelques débris de verre dans ses yeux et du sang pénétra dans ses pupilles sans jamais en ressortir et donnant cette étrange teinte.
Ses mains étaient blanches et semblent fragiles cependant si elle vous saisissait le bras, vous en sentiriez toute la fermeté et la force.
Son corps paraissait en général fragile, comme s’il allait casser à n’importe quel moment mais il en était tout le contraire. Mais à ce moment, on pouvait voir tous ces muscles tendus, la respiration courte et sifflante et les yeux si vitreux qu’on doutait encore que la vie était encore dans ce corps.
Finalement une première délivrance arriva. Le petit être tomba dans les bras de la nourrice Magda qui ‘essuya rapidement et sourit doucement à la mère.

« C’est un garçon... Attention ! Le deuxième arrive ! »

La mère recommença à pousser de toutes ses forces. Forces qu’elle sentait d’ailleurs la quitter lentement. Le deuxième bébé arriva et glissa aussi bien que le premier hors de l’abri chaud qu’était le ventre de la mère. Etrangement, aucun des deux bébés ne pleuraient... Ils préféraient plutôt ouvrir leurs yeux et fixer autour d’eux le monde qui venait de les accueillir. Magda, émerveillée, les observait avant de déclarer à la femme :

« Bon sang Siana ! Une petite fille et un petit garçon ! Quelle belle paire ! Ils ont déjà ouverts les yeux... C’est le signe d’une grande intelligence et d’un destin hors du commun... Et quelle belle couleur ! Ils ont des yeux mauves... Si agréable... Si ensorcelant ! Siana, tu m’écoutes ? »

Un regard vers la femme couché sur la paillasse lui confirma que la pauvre mère perdait peu à peu conscience pour ne plus jamais se réveiller ensuite. Le cœur lourd, elle montra les enfants à la mourante et celle-ci lui sourit.

« Mauve... C’est le mélange de la couleur des yeux de leur père... Si tu le vois... Dis-lui que... je l’aimais malgré tout... tout ce qu’il fait. »

Et la mère laissa sa tête rouler sur le côté. Doucement ses yeux se fermèrent et la mystérieuse Siana mourut le sourire aux lèvres. Seuls restèrent alors la vieille nourrice royale et les deux enfants dont des larmes inextinguibles coulaient sur les joues, silencieusement. Jour de joie et de regret, on enterra le corps de l’humaine à côté de son Gardien, sous un charme pour que l’hiver n’attaque jamais la plante et qu’il survive comme l’amour qu’avait eu Siana pour le père inconnèu des deux enfants. Magda jura sur la tombe de la femme qu’elle s’occuperait des jumeaux et ne laisserait jamais quelqu’un leur faire du mal. Mais l’elfe ne pensait pas que ce jour viendrait si vite...


La petite fut baptisée Thalys et le jeune homme Thorgal. C’étaient de jeunes enfants inséparables qu’on voyait souvent jouer dans le jardin et rire joyeusement au son des trilles des oiseaux qu’ils avaient réussis à dresser. On ne voyait jamais l’un sans l’autre et leur présence était toujours source d’amusement et de joie pour les personnes qui étaient en leur compagnie. C’était comme s’ils irradiaient les gens de bonheur. Un seul sourire à leurs lèvres suffisaient pour qu’o le leur rende avec plaisir. Ils apprenaient avec ferveur les leçon que leur inculquait Magda en vue d’un jour les faire rentrer dans la haute cour, au service de Nadiane où elle savait que ces petits protégés seraient en sécurité. Mais malheureusement, un jour... un drame terrible arriva. La petite fille, Thalys, revint en pleurs près de l’être quasi immortel. Elle s’accrocha à sa robe et commença à hoqueter entre deux pleurs des paroles terrifiantes :

« Magda ! Thorgal... Il... Il ne bouge plus !... Il est tout rouge ! Tatie Magda, qu’est-ce qu’il se passe ?! Thorgal ! Thorgal !
- Où est-ce que tu l’as vu Thalys ?
- Je... je ne sais plus... Près des hêtres je pense... mais j’ai peur Tatie ! Il bouge plus du tout ! »

La peur n’atteignait pas que la petite mais également sa nourrice qui appréhendait de plus en plus ce qu’il se passait. Courant du plus vite qu’elle put jusqu’à l’endroit indiqué par la petite fille, Magda y découvrit le corps du jumeau, en sang, le dos ouvert dans une immense balafre d’où sortait une quantité inimaginable de sang. L’elfe prit ni une, ni deux le petit humain dans ses bras et elle pleura. Elle dut pleurer pendant plusieurs heures, car Thalys vint chez elle et l’accompagna dans une plainte funèbre, pleurant la mort de sa moitié, de la personne qu’elle n’avait jamais aimée plus que tout au monde. La nuit était déjà bien avancée quand, leurs efforts surpassant leur peine, les deux personnes prirent le corps du petit et l’enterrèrent près du corps de sa mère. Chacune avait un flot de larmes qui ne tarissaient pas, mais pas une seule fois elles ne tentèrent de l’arrêter. A l’âge de six ans, Thalys venait non seulement de perdre son frère jumeau, mais en même temps cette innocence qui faisait d’elle une enfant.


Petite devient peu à peu grande et les années ne changeaient en rien le chagrin qu’elle avait. Durant de longues heures, on pouvait la distinguer, assise sur une petite butte au fond du jardin, en train de parler dans le vide. Mais les gens auraient beaucoup moins ri s’ils avaient su qu’à cet endroit était enterré son frère et qu’elle savait que d’une façon ou d’une autre, il lui répondait. Thalys devenait une enfant de plus en plus silencieuse... A chaque fois que quelqu’un lui adressait la parole, elle s’effarouchait et rougissait à un tel point qu’on se demandait si elle n’était pas malade. Mais facilement dans ses yeux on lisait cette chose qu’elle n’avait jamais connu avant : la peur... Thalys avait peur qu’un jour il lui arrive la même chose qu’à son grand frère : mourir sous la lame de son père. Comme Magda, la petite fille avait découvert qui l’avait fait et comment... mais seul la nourrice savait à quoi il ressemblait et l’avait bien caché à sa fille adoptive. C’est quasi dans l’ignorance que continua à grandir l’orpheline, attendant presque que la mort vienne la faucher.


Quand elle eut plus ou moins quatorze ans, Magda dût la laisser partir à contrecœur, chercher son Gardien. Mais à peine avait-elle fait quelques pas qu’une trille mélodieuse retentit non loin. Ne la connaissant pas, Thalys chercha des yeux d’où venait ce son et vit alors se poser sur une branche d’un arbre, un magnifique oiseau aux plumes aussi rouges que les braises. Les yeux remplis d’étoiles, elle sentit les magnifiques serres du phénix se resserrer sur son épaule. Alors qu’elle se tournait vers sa tantine chérie, le majestueux oiseau poussa de nouveau un cri.

« Tatie... je pense que je viens de trouver mon Gardien... Même le destin veut que je reste près de toi... Viens Feres... rentrons chez nous.
- Mais... mais c’est un phénix ! Et... seule la famille impériale peut en posséder un...
- C’est que maman devait faire partie de cette famille... »

L’idée s’arrêtait là pour la jeune fille, mais dans la tête de l’elfe de terribles pensées obscurcissaient soudain sa journée. Et si jamais... ? Cette question laissa un doute horrible doucher la belle journée et elle sourit à la fille et le fit entrer dans la cabane. Un sombre pressentiment tombait sur cette petite vie tranquille que Magda avait tenté de construire.


Une nuit, alors que Thalys cherchait vainement le sommeil, elle décida de sortir pour aller un peu respirer de l’air frais. La nuit était magnifique et ne pas en profiter aurait été un véritable crime. Feres se réveilla en même temps, comme d’habitude, et ils sortirent à deux sous la lune blanche. Pendant qu’elle faisait son petit tour coutumier près des tombes qui lui étaient chères, elle entendit une conversation entre une femme et un homme, femme qu’elle connaissait très bien puisqu’elle vivait sous le même toit.

« Comment as-tu pu ?! C’était...c’était ton enfant !
- Justement... tu n’imagines pas le risque que j’aurais pris en le laissant en vie... répliqua la voix masculine avec un calme qui fit hérisser les cheveux de la pauvre jeune fille épiant sans vraiment s’en rendre compte la conversation.
- Mais tu ne comprends donc pas ?! Stopper une vie dans son envol peut te condamner au domaine de Krynn ! Tu risques bien de brûler pendant des années dans soin feu destructeur sans jamais mourir mais bien souffrir ! Tu as tué ton fils !
- Je n’aurais jamais cru que tu t’abaisserais au rang des autres... Eux, au moins, se taisent devant moi... »

C’est alors qu’une horrifiante vision lui parvint. L’homme qui se tenait là... était son père ! Tout à fait effrayée, elle venait de comprendre que c’était sous son épée qu’était mort Thorgal. Elle voulut faire quelques pas en arrière pour aller le plus loin possible de cet endroit mais elle se cogna contre quelque chose qui poussa une sorte de grognement. Elle se tourna lentement sur elle-même et hurla en voyant une ombre gigantesque devant elle. Mais avant d’avoir vraiment pu deviner ce qu’était cette chose, Feres arriva à son secours et attaqua la bête. Thalys s’encourut dans la cabane et s’y enferma à double tour. Une demi-heure après, Magda revint, les mains en sang.

« Thalys ?... Ho... Thalys... »

Elle prit la jeune fille qui était proie à des hoquets de peur et de tristesse. Les larmes coulaient pitoyablement sur son visage juvénile qui ne comportait plus qu’une grande blessure visible de tous : la solitude.

« Ma pauvre Thalys... fit-elle en lui caressant doucement les cheveux, il ne te fera jamais mal... Plus jamais... je te le promets...
- Magda... Thorgal... C’est lui qui l’a...
- Chut... C’est fini maintenant... C’est fini... »

Les paroles eurent finalement raison et, toujours en proie des larmes, Thalys s’endormit dans les bras de la personne qui avait veillé sur elle depuis de nombreuses années. Une dernière pensée habita quand même son esprit : ‘Pourquoi ?’. Ce fut la première et la dernière fois qu’elle vit son père dont tout lui était inconnu sauf sa voix...


Rapidement la vie s’organisa et il fut enfin décidé que Thalys quitte la cabane qui l’avait abritée durant des années. Evidemment, ce n’était qu’une façon de parler, car elle partit juste essayer de se trouver un travail. Pour des raisons qui lui furent obscures, Magda lui trouva un travail au château de la reine, lui prétextant que c’était un joli endroit et qu’elle devrait s’y plaire. S’y plaire ?! Magda faisait tout pour la protéger, oui et apparemment... son père n’était pas inconnu dans cette décision. Mais qui est-ce ? Allait-elle devoir se protéger d’un assassin, un meurtrier, un espion ? Elle avait souvent entendu parler de ce Markhal et Magda lui avait avoué qu’un jour lui et son père était très proche... Redoutant l’issue improbable de sa vie, elle commença son nouveau job au château.


Le livre se referma brutalement et le vent souffla soudain dans la pièce. Une ombre se découpa dans la porte et un rire glacial retentit dans la salle. Avec une certitude non feinte, vous savez désormais que la suite du livre vous est interdite et que la seule façon de la connaître... C’est d’y participer. Accueillez Thalys, orpheline timide qui vient d’entrer dans le vrai monde... de Krynn.
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MessageSujet: Re: Thalys [Fiche validée]   Thalys [Fiche validée] Icon_minitimeMar 12 Déc - 17:20

Super ! c'est parfait, rien à redire !

C'est avec un grand plaisir que je valide cette belle fiche !

Fiche validée

Bienvenue parmis nous ma Thalysounette !!!
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MessageSujet: Re: Thalys [Fiche validée]   Thalys [Fiche validée] Icon_minitime

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