Fitz avais quitté la ville depuis deja plusieurs jours. Il marchais a son rythme, visitant les differents camps militaires etablie le long de la "route principale" vers Ellendil. De temps en temps, il s arretais pour bavarder avec ces vieux de la vieille qui a leur dire avais essuyés maintes batailles et connue de nombreuse donzelle. Il les ecoutais avec cette air toujours attentif du jeune en quete de connaisance. C est vrai que son apparence ne laissais pas vraiment deviner ce qu il etais reelement.
Des vetements de coupes modestes, noir et pour seule et unique arme deux poignards rangés dans ces bottes. De plus, avec son air d enfant tout juste sortie de l adolescence, il n avais aucun mal a jouer le role qu il s etais donné. Seul ces yeux pouvais le trahir. Mais rare etais les soldats qui le regardais dans les yeux.
C est ainsi qu il marcha sur la route, accompagné seulement pas Nemesiase qui chassais pour deux quand ils avaient faim. Il dormais a la belle etoile et se lavais dans les cour d eau rencontré au gré de son voyage. Tres vite, il arriva dans la region frontaliere. Et plus particulierement celle du bois de Gaefel.
Hesitant, il regarda son loup et l interrogea du regard. La reponse qu il lui fit ne fut pas celle attendu. Fitz pensais qu il voudrais faire demi tour. Mais il ne lui dit pas ce qu il attendais. Il voulais y aller et retrouver un semblant de liberté. Ces quelques jours sur les routes avais ravivé ce sentiment et meme si il ne voulais l admettre, Fitz ressentais la meme chose.
C est donc a la nuit tombé qu il entra dans le bois, suivi par une ombre qui disparut a peine le sous bois traversé. Gardant une distance de securité, le loup emetais des pensées de bonnheur pur et de joie intense a courir dans les bois. Fitz quand a lui avancais aussi silencieusement qu il est possible de faire dans un bois. Evitant les branches mortes, marchant souvent penché pour ne pas deranger les branches et signalé sa presence.
Au bout d une bonne heure de marche, il arriva dans une sorte de cercle que formais les arbres autour d un gros rocher. Les arbres assez serré ne laissaient rien voire au dela de leur tronc, mais leur ramure ne cachais nullement le ciel. Fitz s allongea donc sur ce rocher et observa le ciel. Notant la postion des etoiles, il se repera bientot, visualisant une carte du pays.
Alors qu il commencais a sombrer dans la reverie et le sommeil, il entendis de drole de son. Lointain et deformé. N en tenant pas compte car cela devais etre surement un animal effrayé par la presence du loup. A peine cette pensée traversa t elle son esprit, qu il sentis Nemesiase proche de lui. Ce ne pouvais donc pas etre le loup. Comme dans un etat second, il se retrouva sur ces pieds, ces deux poignards dans les mains en position d attaque en cas d imprevue.