Markhal adorait sa chambre. Sobre en toutes circonstances, le lit était toujours soigneusement fait, comme si personne n’avait jamais dormi dedans. Dans l’âtre brûlait toujours ce feu habituel que maître avait demandé expressément pour lui. Etant semi démon, Markhal supportait le froid, mais à moitié, ayant besoin dans des moments de faiblesse une chaleur ambiante agréable. Elle qui se trouvait dans sa chambre était à chaque fois... parfaite. Les tissus, contrairement à ceux des autres chambres, étaient d’un rouge entre le pourpre et le sang, foncé et agréable qui inspirait toute la force et le courage de l’occupant de la pièce. Pourtant, il n’y avait rien d’autre qui pouvait donner un indice sur lui : pas de décorations, pas d’artifices sans utilité, pas d’objets encombrants. Il y a juste un lit à baldaquin, à deux places également, deux chaises devant une cheminée à feu ouvert accompagnée d’un petite table en chêne, bois foncé qui résistait miraculeusement à toutes sortes de problèmes que Markhal essuyait quotidiennement.
HJ : je ferai la suite un peu plus tard...