L'Empire de Krynn
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 Amène un prisonnier... intéressant (Clos)

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Lilou Askàran
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Lilou Askàran


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MessageSujet: Amène un prisonnier... intéressant (Clos)   Amène un prisonnier... intéressant (Clos) Icon_minitimeSam 16 Déc - 14:48

Lorsque la conseillère fut certaine que l’homme dormait profondément, elle prit un chemin étroit et discret. Elle était sans doute l’une des seule personne à connaître son existence, à part peut-être Markhal, Alienor ou d’autres personne de rang assez élevé pour ça…

Elle s’enfonça dans le chemin étroit et sombre qui serpentait entre des marais et des arbres. Lorsqu’elle eut passé l’allée la plus dangereuse, à cause des bêtes, elle prit les rennes du cheval aveugle dans sa main droite et ceux de son propre cheval dans la gauche. Elle s’élança ensuite au galop, en surveillant le corps inerte de son captif, pour être sûr qu’il ne tombe pas en chemin…

Ensuite, elle entra dans une caverne et descendit de cheval, elle les dirigea à travers la pénombre, évitant les pièges et les petites créatures mortelles, qu’elle avait elle-même posé là. Arrivée, après plus d’une demi heure, devant une grosse porte en bois gardée par des gardes musclés, elle se fit reconnaître et donna les différents ordres.

L’un d’eux, s’occupa du corps et l’autre des chevaux. Lilou conduisit celui qui portait l’homme jusqu’à une salle sombre et froide, qui avait été nettoyé juste un peu plus tôt par des esclaves. Elle le fit poser sa charge sur un siège puis le congédia. Elle attacha l’homme avec des liens de cuir mais surtout des chaînes à grosses mailles. Elle enchaîna ses poignets, son torse, ses cuisses et ses chevilles, et ensuite, elle passait un lien de cuir autour de son cou.

Lorsqu’elle le vit enfin entrouvrir les yeux, elle eut un petit sourire goguenard et dit :


« Voici votre résidence… Confortable ? »

Elle s’approcha ensuite de l’homme et avec une dague, elle coupa dans son pantalon pour faire apparaître sa jambe blessée. Elle écarta, avec ses doigts, les deux morceaux de lambeaux de chaires et observa la blesure en profondeur. Puis, elle relâcha les chairs et regarda avec un certain amusement son captif.

« On peut dire que vous ne faites pas dans la dentelle… »

Elle se tourna ensuite vers un garde qui se trouvait dans un coin sombre de la pièce et dit très bas pour que lui seul l’entende :

« Allez me chercher mon matériel de soin, ainsi que Pez, mon esclave et le roi… et dépêchez vous ! »
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Fitz
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MessageSujet: Re: Amène un prisonnier... intéressant (Clos)   Amène un prisonnier... intéressant (Clos) Icon_minitimeSam 16 Déc - 15:43

Lorsqu il ouvra les yeux, il se retrouva assis sur un fauteil des plus inconfortable. Tous ses menbres etaient enchainés et une laniere de cuir lui ceinturais le cou. Lorsque la succube lui parla il lui sourit.

J aime beaucoup, mais tout ca manque de raffinement. J attends mieux de vous.

Lorsqu elle dechira son pantalon avec sa dague, Fitz haussa un sourcil.

J aime beaucoup les femmes entrepenante, mais quand meme, on pourais deja se dire nos prenoms non ?

Mais lorsqu elle ecarta les levres de la plaie, Fitz rejetta la tete en arriere et poussa un cri rauque qui ne dura pas. Mais qui trahissait sa douleur. Il la regarda avec des yeux humides par la douleur.

Non je ne fais pas dans la dentelle, mais vous non plus a ce que je vois. Comme guerriseur, j ai connu mieux, plus tendre...

Il avais failli perdre connaisance sous le coup de la douleur subite, mais cela etais passé. Il sentais toujours les pulsation de celle ci dans ses jambes et dans ses cotes. Le fait de crier avais aussi reveillé la douleur de ses cotes. Il la vit se retourner et parler a un garde, mais elle parlais tres bas et il n arrivais pas a se concentrer suffisament pour comprendre. Mais il avais le pressentiment que ca situation n allais pas s ameliorer.

*Tu croyais quoi, qu en venant a Soras ca serais des vacances.*

Son esprit se tendit vers celui de Nemesiase et il sentit la frustatration de son loup. Enfermés dans une cage. Lui aussi avais ressenti la douleur de Fitz et sa reaction avais ete de mordre la main d un garde qui lui donnais a manger. Il avais recu un violent coup de poings et maintenant le sang coulais de sa truffe.

*Je suis desolé frere de t avoir emene la dedans. Quand tout seras fini, nous irons chassé ensemble, avec pour seule compagnie la lune.*

Nemesiase releva la tete dans sa cage et poussa un long hurlement, un appel, comme celui que pousse les loups a la lune, lors d une chasse.

*Ne t inquiete pas frere, j ai confiance en toi*

Fitz entendit la reponse de son loup dans son esprit. C ete la premiere fois qu il se parlais comme cela. L epreuve qu il avais commencé ensemble les avais rapproché encore plus.

*Toi et moi*
*Toi et moi*
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Markhal
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MessageSujet: Re: Amène un prisonnier... intéressant (Clos)   Amène un prisonnier... intéressant (Clos) Icon_minitimeSam 16 Déc - 17:17

Markhal venait, non sans mal, de réussir à quitter Aloïs. Avec un peu de fatigue, il avait fait l’épuisant voyage entre Elendil et Soras, non sans pester plusieurs fois sur sa bêtise et son inconscience. Mais qu’est-ce qu’il lui avait pris d’amener Nadiane dans le château ?! Il aurait très bien pu la prendre avec lui et la guérir à Soras, mais nooooooon ! Markhal devait faire son imbécillité du mois et il fallait que par la même occasion il joue avec sa vie. Quand Lilou saura ce qu’il avait, elle allait certainement ne rien dire, mais lui jeter un de ces regards lourd de sens qui a le don de l’énerver au plus haut point. Mais de toute façon... C’était lui le roi, non ? Alors elle n’avait rien à dire.

Un peu rassurée par cette pensée -bien qu’elle soit tout à fait fausse puisque le rôle du conseiller était justement de dire et faire des remarques que ce soit au roi ou aux autres-, Markhal glissa quelques mots à Aram pendant qu’il volait tranquillement près du Marais Pluvieux. Non seulement il lui ordonnait de se poser, mais en plus d’avoir l’air fatigué et presque mourant ! Non mais qu’est-ce qu’il osait lui demander de faire l’humain, là ?! C’était un griffon et pas un vulgaire piaf à qui on pouvait tout exiger. Aram refusa donc de jouer cette comédie sans aucun intérêt. Mais c’était sans compter la ruse de son maître... Markhal posa la main sur la lame fichée dans son épaule et la bougea dans un mouvement circulaire qui lui entailla la chair encore plus qu’avant. Le Gardien poussa un cri déchirant de douleur, alors que le semi humain gardait un visage stoïque mais les dents serrées pour ne pas laisser échapper un cri lui aussi. Le griffon s’avoua vaincu et ils se posèrent près du point d’eau bouseux.

Ils ne firent pas les morts comme l’avait prévu Markhal car il vit bientôt une ombre se déplacer non loin d’eux. Markhal avait peur de connaître cette chose. Alors qu’il faisait quelques pas, suivi de son fidèle Aram, une sorte de marionnette rouge apparut. Ses yeux brillaient d’une lueur malveillante et de son nez sortait de l’eau verte et un peu marécageuse –étonnant, dans un marais, n’est-ce pas ?-. La chose commença alors à parler avec une voix ressemblant à une petite souris. Ce curieux personnage aurait pu être marrant si la terreur ne s’était pas lue dans les yeux de Markhal.

« Mais... qu’est-ce que... ?!
- Quel accueil bizarre venant de ta part Markhal...
- Qu’est-ce que... Tu fais ici ?! s’étrangla-t-il dans un hoquet de colère.
- Pour te rappeler... que le temps avance... et que l’échéance arrivera bien plus vite que tu ne le veux, fils de deux races ! Quoique tu fasses, même les arracher... ça poussera toujours...
- Mais... pourquoi ?! cria presque de désespoir le métisse.
- Le Sablier, Markhal ! N’oublie pas le Sablier... »

Les yeux injectés de sang, Markhal vit l’entité disparaître. Seul lui et Aram savait ce qu’il en coûtait de vouloir trop de puissance, trop de pouvoir... Mais la leçon n’était pas restée assez vivace dans son esprit pour qu’il la retienne... Pourtant les traces de l’enseignement étaient toujours là, bien présentes... Chaque jour le temps qu’il lui restait s’écoulait lentement et il ne savait pas quand il s’arrêterait. Mais voir cet être ici lui rappelait que la fin n’était pas loin. C’était lui ou les autres... Et il comptait bien rester sur cette terre.

Quand il reprit plus ou moins ses esprits, le roi se dirigea vers le Château Ebène, toujours un peu confus. Il entra finalement dans une grotte qui se poursuivait dans la pénombre. Markhal voyait très bien dans le noir, c’était un de ses avantages quand on était métisse, posséder les avantages des autres races étaient toujours très utiles. Malheureusement il n’eut cette fois-ci pas l’esprit à remercier ses origines, trop troublé par cette apparition de toute à l’heure. Il évitait les pièges machinalement et n’hésita pas à hurler sur les créatures mortelles qui osaient le menacer. Après un petit moment, il parvint enfin à une énorme porte. Il la passa sans difficultés et les gardes l’accostèrent avec humilité.

« Mon roi... La conseillère vous a demandé à la salle de torture...
- Je n’ai pas le temps d’enlever cette arme dans mon épaule ? demanda-t-il un peu courroucé.
- Heu... C’est quand vous voulez mon seigneur... »

Markhal n’avait pas l’intention d’aller dans sa chambre pour se faire un bandage de fortune, donc il le fit rapidement et sommairement en chemin. Il s’arracha le poignard, ce qui fit gémir son gardien qui le suivait, et entoura sa plaie d’un bout de tissu. Le roi arriva enfin à la salle de torture. L’homme inspira un grand coup avant d’entendre un hurlement de loup. En aucun cas effrayé, il fut un peu curieux. Le mi-démon emprunta son masque de d’impassibilité et poussa les deux portes d’une façon fort civile.

Il se retrouva devant une scène fort délicate. Un homme, attaché sur la chaise, était fortement blessé à la jambe et serrait apparemment les dents pour ne pas hurler de douleur. Dans le coin se trouvait une cage où était posté un loup qui semblait souffrir tout autant que son maître. D’abord c’était un humain qui devait être d’Elendil. Nouvel arrivant ? Peut-être... Heureusement qu’il y avait une salle de torture ici... Comme ça il était toujours à peu près sûr que ce qu’il raconterait serait la vérité.

« Je suis là Lilou... » déclara-t-il pour marquer sa présence.

Toujours avec son éternelle capuche, il fit un mouvement vers le prisonnier sans pour autant se présenter.
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Lilou Askàran
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MessageSujet: Re: Amène un prisonnier... intéressant (Clos)   Amène un prisonnier... intéressant (Clos) Icon_minitimeSam 16 Déc - 17:35

L’entendant dire que la pièce manquait de raffinement, elle ria froidement, il ne manquait pas de culot. De plus, il attendait mieux de sa part, disait-il, mais pour qui se prenait-il ? Croyait il vraiment qu’elle allait l’amener dans une chambre soyeuse où plusieurs belles femmes l’attendraient pour le masser et lui offrir leurs corps ?
Elle haussa un sourcil en s’approchant de lui, elle se mit derrière lui et se pencha par-dessus son épaule. D’une voix suave et chaude, elle lui dit :


« Et qu’attendiez vous exactement de moi ? »

Elle passa ses mains avec douceur, le long de sa mâchoire, explorant son cou et descendant sur son torse. Elle laissa ses doigts le caresser et elle l’embrassa sur la joue encore ensanglantée. Puis, elle retira ses mains et retourna face à lui. Elle l’observa, puis se retourna pour prendre sur la table qui était derrière elle une dague argentée qu’elle avait elle-même volé à un elfe alors qu’elle l’avait tué.

Lorsqu’elle lui eut déchiré son pantalon, elle sourit en l’entendant dire qu’il aimerait savoir son prénom avant qu’elle ne continue. La succube hésita, elle avait envie de jouer avec lui, mais en même temps, son nom ne lui serait d’aucune utilité et comme il l’apprendrai tôt ou tard, elle continua sa besogne. Alors qu’elle écartait les deux lambeaux de chair, elle lui arracha un cri guttural qui la fit frémir de délice…
Elle leva les yeux vers lui en se relevant et ce qu’elle vit lui plu encore plus. En effet, les yeux de son homme étaient humide, la douleur avait dut être déchirante pour qu’il la laisse voir une telle chose…


« Il m’arrive de l’être… mais je réserve ça aux personnes qui le mérite… »

Elle prit un flacon d’eau fraîche et un morceau de tissu. Elle revint ensuite et s’accroupi devant lui pour nettoyer la plaie avant de commencer à le soigner. Elle n’avait injecté aucun calmant à l’homme, elle savait donc que dès qu’elle effleurerait la plaie, il subirait un calvaire qui le ferait sans doute hurler… Elle prit une profonde inspiration et commença à nettoyer le contour de la plaie, elle ferait ça en allant du moins fort au plus fort de la douleur, ce qui voulait dire que plus le temps passerait plus il allait souffrir…

Alors qu’elle devait changer de morceau de tissu, elle entendit la porte s’ouvrir et vit la silhouette de son roi apparaître dans la pièce. Elle s’approcha de lui et lui fit une légère révérence avant de remarque à l’attitude d’Aram, qu’il était blessé. Du regard, elle chercha l’endroit de la blessure, tout en songeant que ce mi-homme était têtu et même dangereux pour lui-même, sans un certain amusement teinté d’inquiétude. Elle vit alors un morceau de tissu caché son épaule, il était d’ailleurs inondé de sang.

Face à son prisonnier, elle ne ferait aucune remarque, bien que certaines lui venaient déjà à l’esprit. Fort heureusement, elle avait son matériel de soin et elle pourrait s’occuper de lui assez vite.


« Cet homme m’est tombé dessus dans le désert vorace… dans tous les sens du terme… J’ignore les raisons de sa présence, mais dans tous es cas je crois que a présence peut nous servir… C’est la raison pour la quelle je me suis permise de l’amener ici… Je me suis dit que peut-être vous auriez des questions à lui poser… »

Elle se déplaça ensuite vers ses affaires et en sortit un bandage et un flacon de liquide grisâtre. Elle revint devant Markahl et d’un air entendu, elle lui présenta une chaise. Elle agissait comme si personne d’autre ne se trouvait dans la pièce, sans pour autant se permettre de dire ce qu’elle voulait pour ne pas atteindre l’image du roi. Elle prit alors avec un grand soin le liquide et le fit couler dans la plaie ouverte. Puis, elle banda le torse du roi et en faisant ça, elle se pencha vers lui, et très bas, elle lui dit à l’oreille :

« Je ferai ça mieux après… et j’en profiterai pour regarder votre dos… »

Ensuite, elle se recula et allât se laver les mains.
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Fitz
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MessageSujet: Re: Amène un prisonnier... intéressant (Clos)   Amène un prisonnier... intéressant (Clos) Icon_minitimeSam 16 Déc - 17:51

Fitz avais serré les dents lorsqu elle commenca a nettoyer sa plaie. Elle prenait bien soin de lui faire le plus de mal possible. Les dents serrées, sa respiration etait rapide et laborieuse, mais il ne lui ferais pas l honneur d un autre cri. Ses poings etaient serrés et la colere qui grondait en lui l aidait a tenir. Il le devais.

Lorsqu elle parla a l homme qui venais d arriver, Fitz ecouta avec attention. Le ton qu elle utilisais et sa facon de le vouvoyer lui indiquait clairement son rang. Il s agissait de Markhal en personne.

*L odeur de son gardien, c est celle d un griffon, memorisa la bien frere, ca pouras nous servir.*

Nemesiase s etais calmé. Il restais allongé, mais toujours pret a bondir si un imprudent ouvrez la cage. La presence de Markhal avais stoppé pendant un moment les ardeurs belliqueuse de son loup, mais tres vite elles reprirent le dessus. Regardant le griffon avec rage.

Fitz observa la Succube le soignais et Fitz eclata de rire.

Vous avez bien de la chance seigneur Markhal d etre entouré de femme aussi serviable et aussi belle que celle presente ici. Vous avez le droit a la douceur et moi a la violence.

Il regardais le seigneur de Soras et essayé de percer l ombre que donnais son capuchon, mais sans succes. Il savais que la douleur ne faissait que commencer, lorsqu elle avais nettoyé la plaie, elle y avais mis tellement de temps et de savoir faire que Fitz savais que son supplice serais long et douloureux. La colere ceda lentement la place au dessespoir, mais il parvient a faire revenir sa rage. Il le devais car la seance ne faissait que commencer et Markhal present signifiais que cela serais long....
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Mokia
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MessageSujet: Re: Amène un prisonnier... intéressant (Clos)   Amène un prisonnier... intéressant (Clos) Icon_minitimeSam 16 Déc - 18:18

Mokia était revenue au chateau après sa petite escapade vers Elendil. Elle était blessée très profondemment, mais elle n'en avait cure. A vrai dire, elle avait remarqué que Markhal était revenu peu avant elle, et elle voulait le voir. En apostrophant les gardes, elle su que le roi était parti vers la salle de torture où il semblait qu'il y avait un client. Ainsi, Mokia se dirigea elle aussi vers la salle de torture malgré le fait qu'elle n'ai pas été invitée. De plus, sa blessure saignait abondemment mais elle ne voulait pas aller voir la conseillère pour se faire soigner.

Ce qu'elle ignorait c'était que celle ci était sur les lieux de la salle de torture, et la jeune femme allait devoir la rencontrer pour son plus grand malheur. Ou bonheur cela dépendait du point de vue devant lequel on se plaçait. Elle courait à moitié dans les couloirs pressée de se retrouver de nouveau dans l'angle de vue du roi. Yst était sur ses talons, et il souffrait autant qu'elle de sa blessure aux alentours de l'épaule. Quelques minutes de course dans les couloirs la menèrent rapidement dans le coin de la salle de torture, et des cris déchirants retentissaient, accompagnés de cri de loup. La victime était donc de race humaine et disposait pour gardien un loup.

Anfin arrivée devant la porte, Mokia apperçut Aram, ce qui lui confirma que le roi était ici. Mais il y avait autre chose, Aram semblait blesser, le roi s'était donc de nouveau attirer des ennuis. Mokia fit une brève révérence devant le gardien de Markhal et d'un geste, elle intima Yst à rester avec le gryffon. Sans aucune forme de cérémonie, Mokia poussa les deux battants de la porte de ses deux bras avant de se souvnir qu'elle avait mal au gauche. Le mouvement d'ouverture de la porte lui procura donc une vive douleur, mais elle n'y prit pas garde, trop occupée à observer la scène devant elle. Elle fut étonnée de voir Lilou en train de torturer un homme, elle aurait pensé que ça serait le roi qui s'en chargerait, mais non, lui était calmement assis sur une chaise non loin de celle de torture. Mokia décida de prendre la parole:


- Mon roi, je suis ravie de vous annonçer que je me suis acquittée de ma mission avec brio. C'est la raison de ma présence ici car j ne pensais pas pourvoir tenir bien longtemps éveillée...


*Et blessé autant sans me soigner*
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Lilou Askàran
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MessageSujet: Re: Amène un prisonnier... intéressant (Clos)   Amène un prisonnier... intéressant (Clos) Icon_minitimeSam 16 Déc - 18:39

Lilou avait été déçue de ne pas obtenir de cri lorsqu’elle s’était occupée de la plaie de l’homme. Elle qui le soignait avec tant de bonté… Mais sa respiration lui avait donné un peu de réconfort car elle indiquait très clairement que la douleur était insupportable…

L’entendant parler directement au roi, elle se retourna glacial. Décidemment, il faudrait qu’elle le châtie pour lui apprendre à qui il pouvait parler de cette manière. Il ne se trouvait pas en face de Nadiane, si à elle il pouvait parler comme ça, ici, il y avait certaine règle à respecter.

Elle prit alors une dague de métal qu’elle avait prit soin de chauffer à blanc et s’approcha de l’homme avec une démarche presque dansante tant le plaisir futur la prenait aux tripes. Elle s’accroupit et avec la dague, elle lui crama un des morceaux de chair qu’elle avait prit en main quelques minutes plus tôt…


« Il faut que ça cicatrise n’est ce pas ? »

Elle le regarda avec un petit sourire glacial, puis retira la dague ou la chair de l’homme s’était collée, comme un vieux chewing-gum à la fraise… Elle retourna alors à la table où e trouvait ses affaires. Elle entendit alors, la porte s’ouvrir à nouveau. Elle en fut assez surprise car Pez était déjà là, assit dans un coin attendant que la conseillère fasse appel à lui, et c’était le seul qu’elle avait fait appeler mis à part le roi.

Elle se retourna donc avec un calme feint et vit que ce n’était autre que cette chère Mokia. La seule femme qui hérissait au plus au point la conseillère.
Celle-ci l’observa avec un demi sourire, elle aussi était blessée et pourtant, ce n’était pas la raison de sa venue, de plus, elle semblait très surprise que ce soit la conseillère qui s’occupait du captif.


« Tiens… Vous venez participer à cette partie de plaisir ? »

Lilou reposa l’aiguille, destinée à son captif, qu’elle avait prit deux secondes plus tôt et vint jusqu’à la jeune femme. Elle vit alors que la blessure était profonde et demandais des soins, alors sur un ton ironique elle lui dit :

« Que préférez vous, un massage avec des serviettes humides ou un soin à base de médecines ? »
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MessageSujet: Re: Amène un prisonnier... intéressant (Clos)   Amène un prisonnier... intéressant (Clos) Icon_minitimeSam 16 Déc - 19:35

Fitz reposa son regard dans celui de la Succube. Aucune emotion ne trahissaient son regard. Il ne voulais pas faire le plaisir de la Succube en la detestant. Mais lorsqu elle revient avec une dague chauffés a blanc, Fitz la regarda et lui sourit. Puis il serra les dents aussi forts qu il le pouvais et ne put s empecher de crier. La douleur melangé a l odeur de la chair brulé lui donnais des naussées et il aurais certainement vomi si son estomac n etais pas vide.

Il entendit quelqu un entrer et se rendit compte qu il s agissait d une femme. La conversation entre les trois personnes arrivais au oreilles de Fitz, mais la douleur occupais tout son esprit, ne lui permettant pasz de comprendre ce qu il se disais. Nemesiase lui envoya des pensée positive alors que lui aussi souffrais les meme douleurs que Fitz. Savoir que son loup souffrais a travers lui enflamma le sang de Fitz qui ne fit qu un tour. Son esprit etais redevenu lucide et clairs. Il regarda les trois autres personne presente dans la salle.

Bien le bonjour a vous gentes dame, comme vous pouvez le voire, c est charmante personne me soigne en ce moment. Et apres, elle cherchera surement a connaitre les raissons qui m ont amene ici. Alors prenez une chaise, attendez votre tour pour vous faire soigner.

Puis il posa son regard dans celui de Markhal toujours implacide sur sa chaise. Etrangement, l esprit de Fitz etais calme.

Il reposa les yeux dans ceux de Lilou.

Quand vous voulmez on commence au choses serieuse.

*Frere tais toi, ces humains sentent la mort et la douleur.
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MessageSujet: Re: Amène un prisonnier... intéressant (Clos)   Amène un prisonnier... intéressant (Clos) Icon_minitimeSam 16 Déc - 21:11

Markhal vit avec un léger amusement le regard sondeur de Lilou le survoler avec un peu d’inquiétude. Il avait envie de rire et de dire : ‘oui, je sais... J’ai encore fait des miennes... Et alors ?!’ Mais ça il ne le ferait pas, Lilou lui était trop précieuse. Qui le guérirait si elle n’était pas là ? Personne, personne ne pouvait garder une telle maîtrise de soi et éviter de oser des questions sur ses cicatrices... Ses terribles cicatrices qui cachait un lourd passé, une lourde épreuve... Cicatrices qui continueraient à se former si les écailles continuaient à pousser... Il devait les enlever, les arracher, les couper... Et alors elles arrivaient. Les cicatrices s’installaient.

Mais Lilou sembla finalement se retenir de lâcher une remarque, pour le plus grand plaisir du roi et de son élancement à l’épaule. Elle lui expliqua rapidement les raisons du prisonnier assis sur la chaise et Markhal l’approuva d’un signe de tête. C’était une bonne initiative et justement là, Markhal avait une petite envie de meurtre. Il laissa Lilou lui faire un regard lourd de sous-entendu et s’assit sans rien dire sur la chaise. Elle versa un liquide un peu grisâtre sur ses plaies et lui murmura dans l’oreille qu’elle approfondirait les soins plus tard et en profiterait pour surveiller ses anciennes blessures. Markhal qui répondit en caressant doucement la joue et en murmurant tout aussi bas, soufflant au creux de sa nuque :

« Je n’en doute pas, Lilou... »

Markhal ? D’humeur câline ? Peut-être... En tout cas, il s’arrangeait pour que ses gestes soient empreints d’une sincérité inhabituelle pour les personnes hors de son cercle d’intime. Le griffon de Markhal se positionna derrière son maître et regarda le loup en cage avec une arrogance sans bornes. Le roi fit un geste vers son gardien pour l’empêcher de faire son intéressant, ce qui lui fit pousser un grognement d’indignation. Aram n’aimait pas la façon hargneuse dont le loup le fixait et si celui-ci continuait, le griffon n’hésiterait pas à attaquer.

Markhal entendit alors l’impudent humain lui adresser la parole. Très vite il le foudroya du regard. Quelle insolence ! Pour un peu, Markhal allait se lever et étriper cet imbécile qui jouait un peu trop avec ses nerfs. Markhal avait très envie d’aller lui faire mal pour pouvoir se sentir mieux, mais apparemment Lilou avait déjà quelque chose en tête. Parfois il s’étonnait de l’ingéniosité et de l’imagination de sa conseillère. Une dague chauffée à blanc se retrouva bien vite dans les mains de la conseillère qui s’approcha avec une lueur malveillante dans les yeux, que Markhal connaissait parfaitement comme ce plaisir malsain qu’elle avait quand quelque chose d’intéressant se préparait. Markhal eut un sourire cynique, se préparant lui aussi à entendre les cris de la pauvre victime. Une odeur de brûlé monta rapidement dans la pièce alors que ma chair de l’homme brûlait lentement et se collait peu à peu à la lame. Le roi voyait bien la douleur torturer l’être assis sur la chaise et s’amusa de cette vision et de ses cris. Le voilà un peu plus détendu que tout à l’heure...

Alors que Lilou revenait à ses instruments, la belle Mokia revint de sa mission et lui annonça qu’elle l’avait réussie avec classe et élégance. Markhal n’eut pas le cœur de lui dire qu’il l’avait observée et regardée durant sa première mission alors il se contenta d’un petite signe satisfait de la tête et de quelques paroles avec :

« Tu m’en vois ravi, Mokia... »

Markhal ne sourit pas : Lilou venait mettre son grain de sel et brouiller les cartes du roi. Il ne lui en voulut pas, c’était même plus facile pour lui qu’elle remplisse le silence à sa place. Haussant imperceptiblement des épaules – ce qui lui fit d’ailleurs souvenir qu’il souffrait à l’une d’elle- Markhal entendit de nouveau l’humain ouvrir et fermer la bouche pour de nouveau prononcer des paroles vides de sens et inintéressantes. Les yeux de Markhal croisèrent ceux de l’homme, enfin au moins un de deux comme d’habitude, et il mit toute l’envie qu’il avait de lui arracher ses attributs masculins pour en faire cadeau à Aram. L’insolence devenait presque une habitude chez cet homme qui les défiait sans cesse et les fixaient sans avoir peur. Markhal se souvenait bien de la dernière personne qui avait eu ce regard... et cela lui rappelait un très mauvais souvenir.

Il empêcha Lilou de retourner près du prisonnier d’un geste et ne tarda pas à glisser un regard aux deux femmes pour leur intimer pour quelques secondes le silence et Markhal prit sa chaise pour l’installer en face de l’homme. Avec une impassibilité stoïque, il s’assit sur cette même chaise et prit la parole, plus neutre mais à la fois menaçant que jamais.

« Aujourd’hui, un assassin a fait un gros coup à Elendil et a tué sept personnes. Ces sept personnes formaient le mot Soras. Au même moment, Nadiane sort et va se balader dans le parc. C’est à cet endroit qu’elle a rencontré ce même assassin et qu’elle est morte. Je l’ai ramené personnellement à son Château, ce qui m’a valu cette blessure. Maintenant je comprends mieux pourquoi les Elendiliens rejoignent mon royaume... Ils ont peur. Alors humain, qu’as-tu à dire pour ta défense ? La peur t’aurait-elle donné des ailes ? Peu de gens ose venir jusqu’ici et sache qu’encore moins ont su y rester en vie. Encore une chance que tu sois tombé sur Lilou... Tu nous dois la vie, humain... Et la seule façon dont tu nous récompenses c’est en étant d’une insolence sans bornes et d’une nonchalance insultante... Quelle piètre opinion tu te forges en notre sein. »

Markhal savait pertinemment que s’attaquer à l’humain ne servait à rien. Il avait des souvenirs qui l’aidaient à combattre la douleur. Markhal avait volontairement menti dans la conversation pour voir si l’humain était à Aloïs ou pas. Si oui, c’était probablement un espion. Si non... On verrait. Alors avec un petit sourire moqueur, il fit un signe à son griffon.

« Aram... Le loup... Blesse-le. »

Aram se donna à cœur joie et, laissant à regret Yst le tigre à dents de sabres de Mokia, fondit sur la cage du gardien. Pourtant il resta au-dessus, attendant un geste de Markhal pour réellement l’autoriser de mettre sa menace à exécution. Markhal jeta un regard à son supplicié et acquiesça à la demande silencieuse de son gardien. Aram passa alors le bec dans le cage et mordit à pleine dents la chair du loup. Ressortant rapidement de la prison, le griffon sortit de nouveau et Markhal observa la personne qui était resté assise sur le siège.

« Dis-moi... Qui es-tu, humain ? »

Il refit un signe aux deux femmes pour leur faire signe qu’elle pouvait recommencer à parler et même s’étriper si elles le voulaient. Il invitait par la même occasion Lilou à poursuivre ce qu’elle avait commencé. Markhal se rassit devant l’homme et ne bougea pas, le fixant de son œil bleu électrique avec une petite pointe sardonique dans le regard.
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MessageSujet: Re: Amène un prisonnier... intéressant (Clos)   Amène un prisonnier... intéressant (Clos) Icon_minitimeSam 16 Déc - 21:47

Mokia regarda avec un air de dégoût l'homme qui était assis sur la chaise de torture. Mais son regard ne dura pas longtemps, à ce moment là, Markhal la remercia pour sa mission, et elle esquissa un léger mouvement de tête comme pour dire que ce n'était rien. Bien sûr, le roi n'avait pas formuler de remerciements directs, mais Mokia savait que derrière les paroles que le demi humain avait prononcé, se cachait un compliment et un remerciement. Mokia allait prendre la parole pour remercier le roi lorsque la démone se mit à parler rompant le charme qui commençait à revenir entre les deux personnes. L'ironie de la succube ne toucha pas le jeune femme lorsque celle ci parla de la partie de plaisir, mais lorsque le regard de la démone vint se poser sur la fraîche blessure de la jeune femme et qu'elle dit des choses que mokia aurait préféré ne pas entendre, Mokia réagit de façon forte. Mais au moment où elle ouvrait la bouche pour déverser un flot de mépris, le roi les intima elle et Lilou à se taire...

A ce moment, en fait, lorsque l'homme reprit la parole, Mokia se sentit encore une fois trompée, en effet, le roi ne lui avait pas dit qu'il l'avait suivie, et elle se sentit mal à cette pensée. Elle le sut, car seule une personne ayant vu son travail pouvait dire avec un tel luxe de détail ce qu'elle avait fait. Mais en plus, l'homme continuait à la faire souffrir intérieurement en l'incluant dans un mensonge. Elle savait que par ce moyen le roi voulait faire souffrir l'homme, mais il semblait bien malheureusement que ce n'était pas le seul à souffrir.

L'homme ordonna ensuite à son gryffon de venir faire souffrir le loup du second homme. Et là, une nouvelle fois Mokia fut surprise. Elle fut surprise de voir que le gryffon ne semblait pas vouloir quitter le tigre de Mokia. Ce qui était étonnant car d'habitude, aucun gardien ne se liait avec Yst car il était comme sa maîtresse plutôt distant avec les autres. Le gryffon fit sa part de torture en blessant cruellement le loup. Mokia regardait le spectacle, comme hypnotisée par la beauté de celui ci. Elle aimait voir les autres souffrir, c'était certain alors lorsque le roi autorisa les deux jeunes femme à reprendre leurs discussions, elle ne se priva pas de lancer une pique à Lilou:


- Je n'ai pas besoin des soins de la part d'une succube, après tout les démon ne sont pas digne de confiance, je ne préfère pas leur confier ma vie...

Cette phrase n'était pas seulement destinée à Lilou, elle était aussi pour Markhal qui après tout était un demi démon. Mokia savait pertinnement qu'à provoquer le roi ainsi qu'à provoquer la conseillère sa vie en serait considérablement réduite, mais après tout, que lui importait?

Soudain, Mokia eut en tête le souvenir des paroles qu'avait prononçé l'humain torturé, ainsi elle devait attendre son tour pour obtenir les soins de Lilou, mais Mokia ne désirait pas de ces soins. de plus, elle ne désirait pas que des conseils lui soit donné par un homme qui n'était pas en position d'en donner. C'est la raison pour laquelle un poignard était désormais dans sa main. Mais il n'y resta pas longtemps, la jeune venait de le lancer. Le poignard se ficha dans la chaise, juste à côté de l'épaule de l'homme...

- La prochaine que vous aurez la bonne idée de parler, le poignard ne ratera pas sa cible...

Elle resta debout, non loin de son roi, prête à recevoir des remontrances, ou des insultes...
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Lilou Askàran
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MessageSujet: Re: Amène un prisonnier... intéressant (Clos)   Amène un prisonnier... intéressant (Clos) Icon_minitimeSam 16 Déc - 22:47

Lorsque Markhal lui caressa la joue, Lilou lui sourit avec douceur en haussant légèrement un sourcil. Ce genre de sourire, elle le réservait à Markhal car c’était le seul homme pour qui elle éprouvait un mélange de respect et de tendresse. Il était le seul pour qui elle donnerait sa vie sans hésiter. Ensuite, elle se recula, Lilou connaissait son roi et savait que certain jour, il aimait montrer un peu plus ce qu’il ressentait pour les personnes qui l’entouraient.

Voyant Aram se poster avec un air effronté en face de ce vulgaire loup, un sourire amusé apparut sur les lèvres de la succube. Elle lui aurait bien offert l’animal pour s’amuser mais non seulement, elle savait qu’il serait utile mais en plus, Markhal le rappela. C’est à ce moment précis que cet idiot adressa la parole à Markhal, rappelant à Lilou sa présence.

Lilou eut un sourire presque joyeux lorsqu’elle l’entendit hurler sous la pression qu’elle avait mit en plaquant la lame contre sa blessure. Elle écouta avec délice le grésillement de la chaire, c’était vraiment un son incomparable et très doux à ses oreilles, surtout quand il tait accompagné d’un tel cri de douleur.
Après que Lilou se soit occuper de son cas et qu’elle aie souhaité, à sa façon, la bienvenue Mokia, l’humain recommença dire des choses stupides qui ne pourraient que lui apporter plus d’ennuis que si il s’était tu. Elle vit que le roi était las de grossièreté du prisonnier mais avant même qu’elle n'amorce un mouvement, il lui fit comprendre qu’il s’en occuperait. Ce qui signifiait que ce serait un très mauvais moment à passer pour cet homme.

Lilou se recula un peu de Mokia, presque inconsciemment, sous prétexte de mieux voir ce que faisait Markhal, mais en réalité, elle n’aimait pas trop rester à côté de cette femme qui lui faisait horreur.
Elle regarda son roi s’installer en face de l’homme avec cette force qui lui était propre, une puissance qui ferait peur à n’importe quelle personne sensée et qui faisait à chaque fois frémir Lilou lorsqu’elle la voyait à l’œuvre.

Elle croisa les bras et observa la scène qui se déroulait sous ses yeux. Elle pouvait comprendre facilement ce que faisait Markhal, c’était un bon moyen de savoir exactement e qui les intéressaient.
Elle tourna alors les yeux vers Mokia et vit que quelque chose n’allait as, elle semblait de plus en plus mal en entendant parler le roi, comme si ce qu’il disait la touchait autant que l’humain. Elle fronça légèrement les sourcil, se demandant bien ce qui passait par la tête de cette femme bizarre mais elle préféra à nouveau regarder Markhal pour ne pas que Mokia sache qu’elle avait vu sa faiblesse et surtout parce qu’elle adorait voir ce qu’elle voyait.

Lorsque Lilou entendit le roi faire appel à Aram, elle se recula respectueusement de la cage du loup car en se reculant de Mokia, elle s’en était approchée. Elle eut un léger sourire sadique qu’elle envoya directement à l’humain car elle avait remarquer qu’un amour très fort les liaient… Elle regarda le griffon mordre la chair, comme jadis où les romains regardaient dans l’arène les chrétiens se faire tuer par des lions. Pour elle s’était un spectacle des plus distrayant.
Elle aimait voir le sang mais encore plus quand il était accompagné d’une douleur plus dure encore due à l’amour. C’était beau, ça lui donnait presque envie de pleurer de joie face à un tel spectacle. Mais ici, elle ne se permettrait pas de montrer tout le plaisir qu’elle avait et elle garderait son masque glacial où seuls ses yeux laisseraient deviner un bonheur certain…

Au moment où le roi permit aux deux femmes de pouvoir à nouveau parler et surtout à Lilou qu’elle pouvait continué à s’amuser, celle-ci serra les poings, prête à y aller. Pour elle, Mokia était classée, elle lui avait dit ce qu’elle pensait et elle avait d’autres choses à faire. Mais la femme lui répondit qu’elle ne voulait pas de ses soins. Aussi Lilou se retourna pour la fixer et avec un sourire cruel elle lui dit :


« Tu as raison, n’accepte pas mes soins,… c’est mieux pour nous deux… »

Elle lui sourit avec une gentillesse feinte et la vit jeter un poignard sur l’homme. Lilou eut un regard malicieux en la vit jeter un poignard sur l’homme. Mais très vite, Lilou soupira en l’entendant dire que la prochaine fois, seulement, elle le toucherait. Alors rapidement, elle prit la dague qui se trouvait le long de sa cuisse et la lança dans la jambe de l’homme, où elle s’enfonça profondément.

« Je ne vois pas pourquoi il faudrait encore attendre… après tout, il l’a mérité… non ? »

Elle fit un clin d’œil moqueur à l’assassin puis se retourna, prête à rejoindre Markhal, avant de se retourner vivement et de planter trois doigts en plein dans la blessure de Mokia. Ensuite, elle les retira et dit avec un sourire :

« Je crois qu’il faudra quand même faire soigner ça… »

Elle lecha ses doigts en la regardant droit dans les yeux puis reparti rapidement vers sa table de travaille et prit des herbes. Elle s’approcha de l’humain et les lui fit respirer.

« Ses plantes font monter la température à un degré très insupportable… Je crois qu’il serait sage de répondre assez vite à notre roi, si tu ne désire pas devenir fou… »
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MessageSujet: Re: Amène un prisonnier... intéressant (Clos)   Amène un prisonnier... intéressant (Clos) Icon_minitimeDim 17 Déc - 1:11

Fitz haletais. La brulure infligés par la lame chauffé a blanc cumulé avec la dague planté dans cette meme jambe faissait irradier la souffrance partout dans la partie inferieur de son corps. Quand a la partie superieur, le gryffon de Markhal s en etais occupé en mordant Nemesiase.

Les personnes qui l entouraient semblé toutes differente. La Succube avec son masque d implacibilité, Markhal avec son calme trop calme et cette assasin... Lorsque le roi de Soras vient placer sa chaise pres de son corps mutilé, Fitz releva la tete, seul defi qu il pouvais lancer a Markhal. Il le regarda longtemps sans rien dire et lorsque le roi prit la parole, Fitz conserva le meme visage. De marbre, semblant perturbé par les spasmes de douleur le traversant.

Alors que le roi parlais avec lui, les femmes presente autour de lui s etaient tue en signe de respect ou d autres choses qu il n arrivais pas a determiner. Il y avais trop de personnes dans cette piece, trop de personnes a regarder dans les yeux pour savoir ce qu il ressente reelement. Il se rapellais ce qu un vieil homme lui avais dit : "Les yeux sont le miroir de l ame" Il avais toujours ete d accord, regardant tout le monde dans les yeux essayant de comprendre qui ete chaque personne. Mais a cet instant, la logique tombais. Il ne lui restais que Nemesiase que Markhal avais cruellement blessé alors qu il n avais rien fais. Fitz tendit son esprit vers celui du loup et y ressenti que douleur.

La douleur qu il ressentit le rendit fou. Il n avais meme pas la capacité de la lui oté et de la prendre pour lui, entierement et pleinement. Il essaya de controler sa respiration pou pouvoir repondre a ce que le seigneur de ce royaume venais de lui dire.

Vous dites vrai monseigneur pour le meutre, le septuple meurtre. Mais la mort de Nadiane est un mensonge, car sinon vous meme ne seriez pas la.

Il arreta de parler un instant, laissant ses paroles impregné l esprit de Markhal. Il passa sa langue sur ses levres seches et regarda tout autour de lui.

Je ne sais pas pourquoi les hommes d Elendil rejoingne votre royaume seigneur Markhal, mais ne me prenez pas pour l un des leurs. Je suis venu en Soras, avec pour compagnie, mon loup, mes epées et ma rage contre un homme. Un homme d Elendil. Un seigneur d Elendil. Et si je dois mourir aujourd hui ou dans plusieurs jours car la torture durera, mon seul regret seras de ne pas avoir moi meme tuer cet homme.

Il voulut reparler mais ses levres seches et sa langue enflé lui permetez deifficielement. De plus, les herbes que la Succube venais de lui faire respirer augmentais cet etat et le rendais encore plus faible.

Je suis peut etre sarcastique, insolent et tous ce que vous voulez, mais c est seulement parce que je n aime pas les modeles et surtout je n aime pas me plier.

Chaque paroles qui prononcais lui coutait, la sueur deja presente apres sa brulure etais la en abondance sur son front et il la sentais ruisseler entre ses omoplates et sur son torse. Il regarda les trois personnes presentes dans la piece a le juger et surtout a le torturer.

Demandez a vos espions en Elendil, ils vous parlerons de moi, ils doivent peut etre savoir qui je suis, mais eux ne save pas ce que je sais...
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MessageSujet: Re: Amène un prisonnier... intéressant (Clos)   Amène un prisonnier... intéressant (Clos) Icon_minitimeDim 17 Déc - 19:23

Mokia voulut apparemment lui dire que ce n’était rien quand Lilou commença. Ce qui fit que Markhal n’y accorda plus d’importance après. Il aurait bien voulu encore entendre la douce voix de l’assassin, mais le destin en avait voulu autrement. Qu’est-ce qu’il pouvait y faire aussi ? Il était démon, pas dieu. Mais il pouvait faire autant de mal qu’il le voulait par contre... Même sans s’en rendre compte. Il avait utilisé sans faire vraiment attention les détails de l’assassinat de Mokia pour faire parler l’homme, ce qui avait révélé par la même occasion qu’il avait suivi la femme et l’avait surveillée. Peut-être était-elle blessée dans sa fierté ou qu’elle n’avait qu’une envie : hurler à la figure du roi qu’il n’était qu’un menteur et un déformeur de vérité, mais qu’importe. Ce qui lui importait pour l’instant c’était de faire parler l’homme.

Après avoir fini sa petite torture personnelle et d’avoir permis aux deux femmes de prendre la paroles, il entendit Mokia lancer à Lilou qu’elle n’avait pas besoin de ses soins. Finalement elle ajouta un petit commentaire superflu aux yeux du demi démon, mais qui le toucha quand même et sur une corde sensible : ses origines. Oser sortir aux lueurs du jour le métissage de Markhal était non seulement une insulte, mais venant de la part d’une simple assassin qui, de surcroît venait à peine d’arriver. Il sentit une bouffée de rage l’envahir mais il se contint, ne voulant pas montrer une simple émotion qu’est la colère devant le prisonnier.

Un petit sourire lui monta aux lèvres alors que Lilou lui répondait avec cette gentillesse factice qui n’annonçait rien de bon. Bien dit ! Elle n’avait qu’à ne pas accepter ! Ca l’arrangeait bien ! Un poignard se balada alors près de l’épaule de l’homme et Mokia lança un avertissement que Markhal n’aurait pas pu mieux formuler. Sauf que lui aurait plutôt fait clair et concis : tu parles, tu meurs. Rien de plus simple et au moins on pouvait comprendre tout de suite. Mais Lilou, fidèle à cette rivalité que Markhal commençait à deviner entre les deux femmes, lança, elle, une dague qu’elle avait rangé le long de sa cuisse –ce qui permit à Markhal d’y jeter un discret coup d’œil et d’admirer la courbe parfaite de sa jambe- et toucha le torturé en plein de la jambe, la faisant enfoncé profondément. Des paroles de plus en plus défiantes sortaient de leur bouche et la haine qui liait les deux femmes était dès à présent impossible à ignorer. Mais la seule réaction de Markhal à toute cette mascarade fut un simple sourire. Voir Lilou lécher le sang frais de Mokia rendit étrangement Markhal excité –dans le sens deuxième du terme, donc je vous laisse imaginer l’état...-, se faisant déjà des idées vaguement dépravées de nuit où il avait pressé deux corps de femmes contre lui, fier de sa puissance masculine et de sa virilité.

La succube s’approcha finalement de l’homme et lui fit respirer d’étranges herbes de couleur verdâtre avec de petits points rouges sur les feuilles. Après avoir expliqué leurs vertus, Lilou s’écarta et Markhal la regarda avec un regard qui signifiait bien qu’ils en reparleraient plus tard. Il avait très envie d’en avoir quelques-unes à l’occasion...

Mais soudain son attention se concentra sur l’humain qui semblait souffrir terriblement. D’une part parce que Markhal avait eu la bonne idée d’infliger des blessures au Gardien, ce qui lui faisait mal plus psychologiquement que physiquement, mais de plus la chair brûlée et la dague dans sa jambe faisait le reste. Ce devait être horrible, mais Markhal, se rappelant de ses propres tortures qu’il avait endurées, ne sembla pas vouloir le plaindre. Au contraire, il avait cette petite flamme dans son regard... Flamme qui ne laissait présager que le pire.

« Apparemment vous ne connaissez pas les circonstances de la malédiction qui nous lie, Nadiane et moi. Je n’ai pas le droit de la frapper, elle n’en a pas plus le droit. La seule façon que nous avons de lutter est par armes interposées. Quelqu’un d’autre peut facilement la tuer sous mes yeux sans que j’y sois pour quelque chose... Mais le fait que tu connaisses le meurtre des sept serviteurs ne me fait malheureusement que dire que tu fais partie de ce royaume. »

Markhal s’apprêta à ordonner à Lilou de tuer l’homme mais celui-ci reprit.

« Hmm... Je pense que j’ai entendu parler de toi... Quand j’étais plus jeune... Ne serais-tu pas ce bâtard ? Celui qui a été écarté de la cour par la femme de ce même seigneur ? »

Markhal ressentit soudain un certain élan de... sympathie pour cet homme. Lui aussi avait été renié, lui aussi était un bâtard. Mais les gens supportaient plus les bâtards normaux que les bâtards métisses. C’était cela qui avait le plus détruit l’humanité du traître : la non tolérance. En plus de révéler une vengeance, il s’excusait, sans vraiment en avoir l’air. Peu après il titilla la curiosité de Markhal en prétendant savoir quelque chose... Markhal sembla alors réfléchir à la question, temps de réflexion qu’il fit durer le plus longtemps possible, jusqu’au degré de l’insupportable pour le supplicié. Finalement, dans un élan de bonne volonté, il trancha les liens de la personne en déclarant soudain d’un ton qui ne demandait pas de réponse :

« Lilou... Aide-le. »

Alors le roi s’éloigna et se dirigea vers l’assassin. D’une voix remplie d’une colère tout à fait justifiée, Markhal prononça ces mots à voix basse :

« M’insulter de la sorte ne restera pas impuni, Mokia... Je ne tolère pas que l’on parle ainsi de mes origines. »

Ce fut la seule menace qu’il proféra vraiment à voix haute aujourd’hui. La seule car bientôt il sentit une douleur s’emparer de son bras. Un éclair d’horreur traversa un instant ses yeux avant de retrouver son calme et de se mettre un peu à l’écart des autres pour soulever sa manche. Alors qu’il redoutait cet instant, il voyait s’étaler sur son bras des écailles d’une couleur rouge sang : elle venait de pousser. Il soupira et baissa de nouveau sa manche. Il ne lui restait que peu de temps à présent... Peu de temps avant d’arriver à mourir de ce pouvoir qu’il avait voulu tant avoir. Il revint près du prisonnier et se rassit devant pendant qu’on était en train de lui administrer un remède pour arrêter le mal que lui avait procuré la respiration des herbes.
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MessageSujet: Re: Amène un prisonnier... intéressant (Clos)   Amène un prisonnier... intéressant (Clos) Icon_minitimeDim 17 Déc - 20:05

Mokia ne broncha pas lorsqu'elle vit la succube lancer sa dague sur l'homme, à vrai dire la santé de celui ne l'importait que très peu. Ce qui lui déplaisait en revanche, c'était que la démone agissant ainsi venait de faire perdre à Mokia toute crédibilité. De cette façon, elle devait passer aux yeux du torturé pour une jeune femme incapable de faire du mal à quelqu'un ce qui n'était bien évidemment pas le cas. Cette chose n'avait qu'une chose de positive, en effet Mokia savait désormais où se cachait la dague de Lilou, ou plutôt l'une de ses dagues car Mokia se doutait que ce n'était pas la seule que la démone possèdait. Mokia savait qu'elle pourrait se servir de cela à son avantage. Elle repensa quand même à ce que venait de faire la démone, Mokia se remit soudain en question... Etait elle trop gentille? Elle n'eut cependant pas le temps de continuer de réfléchir à cette question car elle ressentit soudain une forte douleur dans son épaule qui était blessée. Mokia mit quelques secondes avant de se rendre compte que c'était Lilou qui venait de mettre ses doigts dans sa blessure. En un geste convulsif, Mokia sortit un second poignard et le mit sous la gorge de la conseillère, prête à l'utiliser. Ce qu'elle ne ferait bien entendu pas, mais la conseillère ne pouvait pas le savoir. Mokia dit à voix très basse ces quelques mots, à voix si basse que seule Lilou pouvait entendre:

- Ne me touches jamais plus, ou ce sera le dernier geste que tu feras.


Elle rangea rapidement son poignard, son geste avait duré seulement quelques secondes, et la conseillère ne semblait pas le moins du monde touchée par les quelques paroles de la jeune assassin. Elle eut même le culot de lécher ses doigts qui était plein du sang de Mokia. Du coin de l'oeil, Mokia vit Yst sur le point de sauter à la gorge de la conseillère. D'un lèger geste imperceptible pour les humains et pour les demons, elle l'incita au calme. Mokia regardait la conseillère qui reprennait sa besogne. Mais elle ne lui accorda soudain plus aucune importance, elle tourna en effet la tête vers celui qu'elle aimait pour son plus grand malheur. Oui celui qu'elle aimait car elle avait enfin réussi à mettre un nom sur les sentiments qu'elle ressentait. C'était bel et bien de l'amour, et Mokia savait que cet amour la ménerait à sa perte, que ce soit par la main de Markhal lui même, ou par un manque de témérité que cet amour pourrait lui procurer.

Pendant quelques instants, Mokia garda son regard sur Markhal, puis soudain, il était devant elle. Elle ne l'avait pas vu se lever car en fait, le regard de l'assassin n'était pas braqué sur lui, mais plutôt sur le vide car elle avait tout son esprit tourné vers ses pensées. L'homme était si près d'elle qu'elle pouvait sentir son souffle sur elle. Mokia leva les yeux vers ceux de Markhal, juste au moment où celui ci proférait ses menaces. Mokia se rendit compte qu'elle n'avait pas peur de mourir à cause de son impunité. Elle assumait totalement ce qu'elle faisait, et si elle devait mourir sous la lame du roi, elle le ferait avec plaisir. Tout à coup, alors qu'elle fixait toujours les yeux de Markhal, et qu'elle allait répondre, elle vit une lueur d'horreur dans ces yeux si étranges. Cette lueur d'horreur, seule elle l'avait vu, et elle ne dura pas bien longtemps, mais Mokia savait que quelque chose n'allait pas car elle connaissait désormais suffisament le roi pour savoir qu'il ne s'accordait jamais aucun sentiment visible.

Mokia le regarda s'éloigné doucement d'elle et les autres, mais elle vit tout de même quelque chose qui la choqua plus que ne l'effraya. Des écailles venaient de pousser sur le bras de son roi. Elle ne les vit cependant pas longtemps, car le roi baissa de nouveau sa manche. Mokia s'approcha lentement du roi alors que Lilou était occupée à aider le torturé. Elle lui dit à voix basse:


- Je n'ai pas peur de vous mon roi, si je devais mourir de votre lame ça serait avec plaisir. Et pardonnez mon indiscrétion, mais je crois que vous avez un problème...

Elle n'ajouta rien, car elle savait qu'elle était déjà aller trop loin. Ses paroles signifiait beaucoup, tout en y cachant beaucoup d'autres. Mokia replanta de nouveau ses yeux dans ceux du roi, elle ne voulait pas être son ennemie même si par ces paroles précédemment prononçées elle l'avait blessé.

- Si vous avez besoin d'aide n'hésitez pas...

Elle parlait toujours à voix basse, et soudain, elle retourna à l'endroit où elle était quelques minutes auparavant. Elle voulait attendre la réaction de son roi, mais pas seulement...
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Lilou Askàran
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MessageSujet: Re: Amène un prisonnier... intéressant (Clos)   Amène un prisonnier... intéressant (Clos) Icon_minitimeDim 17 Déc - 21:33

Lilou n’avait pas remarqué que le roi avait été blessé par la remarque de Mokia. Bien sûr, elle savait que l’assassin avait fait une erreur en parlant de ses racines, en effet, elle savait très bien qu’il avait horreur qu’on le lui rappel et surtout qu’on le fasse devant un prisonnier, qui plus es un prisonnier aussi belliqueux…
Mais sa sagesse lui dictait de ne pas se mêler de ce problème car c’était au roi de s’en occuper, pas à elle, puisque de toute façon, le faite que Mokia lui dise qu’elle était démone ne la blessait pas, au contraire, elle en retirait une certaine fierté…

Lorsque Lilou eut mit ses doigts dans la plaie béante de la jeune femme, elle avait eut envie de les bouger dans tous les sens pour lui faire encore plus mal mais étant quand même de son clan, elle ne voulait pas qu’elle ne puisse plus se battre si le besoin se faisait sentir. De plus, elle n’avait pas envie de garder des morceaux de chairs sous les ongles car au bout d’un moment, elle devait les récurer et c’était plus désagréable quand c’était des morceaux de sang et de chairs sec…
Mais, voyant que son geste avait eut la réaction espérée, elle avait vu un court instant la douleur se dépeindre sur le visage de Mokia. Bien sûr ça avait été rapide, seul un personne qui passait du temps à soigner des gens aurait pu voir cette faiblesse, en l’occurrence, une personne comme Lilou, qui était habituée à ce que Markhal cache sa douleur en serrant des dents…

Ne se privant pas de narguer la demoiselle, elle eut un sourire moqueur qui s’élargit lorsque Mokia lui colla un poignard sur la gorge. Si la conseillère sentait même un court instant, que le risque était trop important, elle serait obligée d’utiliser son pouvoir de séduction sur cette femme. Pourtant, c’était bien la dernière chose qu’elle aimerait faire… Lorsqu’elle entendit les menaces proférées contre sa personne, elle dit avec une voix aussi basse que celle de Mokia :


« On verra… qui sait ? »

Lorsqu’elle eut fait respirer ses plantes au prisonnier et expliquer au roi et bien sûr à celui qui allait en souffrir, le roi lui lança un regard bien assez expressif pour que la conseillère comprenne exactement ce que Markhal voulait. Elle acquiesça légèrement de la tête puis s’appuya contre le mur, dans le dos du prisonnier. Elle observa sa nuque, à peine dévoilée par sa longue crinière noire, elle pouvait y voir des gouttes de sueur s’y former pour ensuite s’écouler jusque dans son dos… Ce spectacle lui confirma que ses plantes empoisonnées faisaient déjà effet…

Avec un léger sourire d’autosatisfaction, elle regarda la veine qui palpitait avec fougue dans le cou du captif, son cœur devait battre comme un fou et si elle ne le soignait pas dans les minutes qui arrivaient, il mourrait sans doute d’un arrêt cardiaque… La conseillère leva les yeux vers Markhal et écouta ce qu’il disait. Il savait y faire avec ceux qu’il torturait, tout dans sa voix et les traits, visibles, de son visage ne laissait paraître qu’une impassibilité face à l’horreur que pouvait vivre le condamné à la torture…

Lorsque Lilou l’entendit dire qu’il savait à présent que cet homme était d’Elendil, elle prit une dague entre ses main, prête à le tuer, dès qu’elle en recevrait l’ordre, comme chaque fois.
Mais cet ordre ne vint pas, au contraire, Markhal avait, apparemment, envie de parler avec cet homme qui avait vécu dans un certain sens, une histoire semblable à celle du roi. La succube croisa les bras, attendant de savoir où le roi voulait en venir…

Lorsque enfin, elle le vit réfléchir à ce qu’il allait faire de lui, elle décroisa les bras, prête à faire ce qu’il lui demanderait. Mais elle fut assez stupéfaite de l’entendre lui dire de… l’aider. Pourtant, elle se reprit bien, vite, elle acquiesça et rangea sa dague avant d’aller reprendre sur sa table des anti-poisons pour l’humain…

Elle revint quelques secondes et de nouveau, elle lui fit respirer des feuilles, mais cette fois, celles-ci étaient bleues avec des reflets dorés. Ensuite, avec agilité et rapidité, elle lui détacha le lien qui lui enserrait toujours le cou et avec une délicatesse, un peu forcée, mais qui semblait naturelle, elle lui fit boire un peu d’eau. Ensuite, elle lui passât un morceau de tissu humide sur le visage en s’attardant un peu plus sur le front bouillant de l’homme.

Pendant qu’elle faisait ça, elle remarqua du coin de l’œil que le roi avait des choses à dire à Mokia et que celle-ci aussi. Elle ne dit rien et fit comme si elle n’avait rien remarqué. Elle plongea son regard dans celui du malheureux et lui dit d’une voix calme:


« On peut dire que tu as de la chance… »

Elle lui sourit, sans lâcher son regard, alors qu’elle arrachait sans aucune douceur la dague qu’elle avait plantée elle-même quelques secondes lus tôt…

« Je la récupère… merci de me l’avoir gardée au chaud… »

Elle eut un faible sourire avant de se reculer. Elle se rendit jusqu'à la table de travail, nettoya la lame de sa dague et la remit en place, contre sa cuisse. Puis, elle se retourna vers Markhal dans l'attente de savoir ce qu'il voulait exactement faire de son captif.
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MessageSujet: Re: Amène un prisonnier... intéressant (Clos)   Amène un prisonnier... intéressant (Clos) Icon_minitimeMar 19 Déc - 21:24

Une fois que le seigneur de Soras ordonna qu on l aide, Fitz ete au bord de l evanouissement. Son esprit n avais qu une vague conscience de ce qui se passait. Tout autour de lui, le monde s etais retreci. Il ne voyais rien de ce qui se passait sur les cotés et ne put donc voire aucune des reactions de la Succube. En fait, il ne pouvait que voire le visage de Markhal. Et cela lui coutait deja beaucoup.

Lorsque Lilou lui fit respirer les herbes le guerrisant, Fitz s autorisa a fermer les yeux. Les sons semblais toujours aussi distordu, mais il comprit ce que la Succube lui chuchota a l oreille et il ne put retenir un sourire. Meme si il avais a deux doigts de mourir. Les herbes faissait effet rapidement, comme le poison, l anti-poison agisait vite. Il sentit les mains de la conseillere de Markhal sur son cou, detachant la laniere de cuire. Elle lui fit boire un peu d eau et lui mouilla le visage s attardant sur son front.

Une fois qu elle eut fini, elle lui retira la dague de la cuisse, sans douceur. Mais elle l avais enlevé vite, Fitz cria quand meme. Il etait encore plus faible que lorsque qu il etait tombé devant la Succube. Il ne put retenir les tremblements de ses mains, tant la fatigue etait grande.

Il inclina la tete de coté et fit craquer sa nuque. Meme si il ne retrouvais pas sa force, son esprit retrouvais lentement de sa clarté. Il vit que Markahal parlais avec l autre femme presente dans la piece et il se demanda bien de quoi. Il n avais pu rien comprendre de leurs echanges. Lentement, a la limite de son esprit, celle ou regnais Nemesiase, il sentit une caresse. Celle de son loup qui avais subi les meme torture que lui. Il sentit une bouffé d amour pour son loup et tourna legerement la tete vers sa cage. Le loup gisait sur le coté, du sang coulais de son epaule blessée et il etais couché sur le coté. Il semblais plus mort que vivant. Tout comme lui.

Il reposa son regard dans celui de Lilou, et il lui sourit. Franchement et non pour se moquer. Il approcha ses levres de ses oreilles et lui chuchota un simple merci empleint de gratitude. Puis ses yeux reprirent leurs aspects normal. Froid et distant. Il regarda Markhal.

Seigneur Markhal, je ne connais pas grand chose de votre histoire. Mais vous aspect ce que j ai vecu. Vous savez ce que c est d etre rejetté. J aurais pu taire mon origine, mais je ne l ai jamais fait.... Aujourd hui, je suis ici, fuyant un royaume qui croyais que je lui ete fidele, pour rejoindre vos rangs. Alors si vous ne voulez pas de moi dans vos rang, tuez moi.

Il avais dit cela d'une voie froide et dure. Maitenant il ne jouais plus.
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MessageSujet: Re: Amène un prisonnier... intéressant (Clos)   Amène un prisonnier... intéressant (Clos) Icon_minitimeJeu 21 Déc - 19:08

Markhal n’avait pas vu l’échange assez agressif entre les deux femmes. Il était trop occupé avec son prisonnier pour pouvoir remarquer quoique ce soit. A vrai dire, il fallait avouer que l roi n’avait pas vraiment assez de forces pour s’intéresser à plusieurs choses à la fois. Les seules images qui lui sont parvenues de cet affrontement sont le léchage plus qu’excitant qu’avait fait Lilou et la haine lisible durant quelques petites secondes sur le visage de Mokia. Il les aimait toutes les deux, d’une façon que certains auraient pu qualifier d’étrange, car déjà le seul mot « aimer » chez Markhal avait une toute autre signification que chez une personne que l’on pouvait qualifier de normale. C’était déjà donc bien compliqué de le comprendre lui et ses mots à double sens et donc double tranchant.

L’amour qu’il portait à Lilou était une sorte de fraternité doublé d’un peu de tendresse... C’était comme si elle était quelqu’un de sa famille qui veillait sur lui comme lui veillait parfois sur elle. C’était elle qui le soignait avec ce petit amusement légèrement assombri par l'appréhension qu’elle avait lorsqu’il revenait blessé. Markhal la considérait non seulement comme quelqu’un de précieux, mais il avait un petit élan de bienveillance de temps en temps envers elle. Mais comme il se l’était promis depuis bien longtemps : il ne fallait pas qu’il s’attache aux autres si jamais la nécessité de les achever ou de s’en débarrasser venait à venir. C’était pour ça qu’il restait le plus souvent dur ou impassible autant avec les personnes qui lui étaient proches qu’avec les vulgaires inconnus. Non. Il était pire avec les inconnus.

Celui pour Mokia était... différent. A chaque fois qu’il la voyait, il sentait son cœur s’accélérer doucement, jusqu’à ce qu’il ralentisse tout aussi progressivement qu’il avait augmenté. Il savait facilement détacher son regard de la femme, mais il avait encore devant les yeux des étoiles de ses courbes alléchantes et provocantes aux yeux du roi. Elle lui laissait cette marque de confiance en soi tout en faisant croire à une fragilité qui était évidemment feinte. L’amour qu’il lui avait accordé ressemblait de près ou de loin à un désir sans pareille. Désir de son corps ou d’annihiler son esprit ? Peut-être avait-il à la fois envie de posséder ces formes élégantes de son être et de pouvoir dompter cette fougue et cette liberté que possédaient la belle et intrépide dame de ses pensées pour l’instant. Oui, tout a fait. Il avait ressenti de nombreuses fois ces sentiments un peu dangereux, malheureusement toutes les femmes pour lesquelles ces émotions avaient été portées, avaient vu leurs vies stoppées subitement et dans des façons assez, pour leur plus grand dam, violentes. Il sûrement inutile de vous expliquer dans quelles circonstances elles étaient mortes car apparemment le désir de Markhal ne s’étendait pas plus loin que la première aventure.

C’est après avoir vu les écailles sur son bras que la menace qu’avait formulé la marionnette rouge semblait prendre des allures beaucoup plus convaincantes qu’il y avait quelques minutes. Non seulement Markhal commençait à craindre pour sa vie, mais également pour cette tâche qui n’était pas encore finie, sa vengeance qu’il avait préparée durant quinze ans. Non ! Il n’en était pas question ! Sa vie ne finirait pas ainsi ! Si il fallait, il recommencerait à se mutiler pour retarder l’échéance. Pour avoir le temps de terminer son œuvre, Markhal était prêt à tout. Mais voilà que Mokia venait lui parler, avouant par la même occasion qu’elle n’avait pas peur de mourir. Markhal n’eut d’autre choix que d’enlever sa main de son visage et de regarder attentivement la personne qui lui adressait la parole. Elle était si belle... Encore plus lorsqu’elle le flattait sans vraiment en avoir l’air.

Mais ce qui suivit fit glacer son sang et arriva même à rendre ces yeux aussi foudroyants que l’éclair. Lui ?! Il n’avait pas besoin d’aide ! Et encore moins de celle d’un assassin de deuxième zone... Il ne voulait pas partager cette expérience avec quelqu’un d’autre, bien que se confier pourrait peut-être le libérer d’un énorme poids. Pourtant Markhal s’engagea plutôt à abattre de la foudre avec son regard jusqu’à celui de Mokia. Ils en reparleraient...

Il s’enquit alors d’un regard de la santé de l’homme, le voyant au bord de l’évanouissement alors que la belle succube s’occupait avec une diligence que Markhal était certain de trouver si il lui demandait quelque chose. Fitz respirait des autres feuilles qui le guérirent très vite et il retrouva quelque peu contenance qu’il avait perdue durant cet entretien assez... musclé. Markhal se retint de sourire en voyant qu’elle s’obligeait à lui donner de l’eau, obligation qu’elle dissimulait avec tact et qu’elle arrivait à rendre en une grâce et une bonté quasi naturelle. Lilou s’éloigna finalement, après avoir repris sa dague avec une habituelle douceur avec les personnes qu’elle ne connaissait pas.

Finalement Fitz, tremblant de fatigue, s’adressa au roi, comme un condamné à mort à son bourreau. Le plaisir que retira Markhal de cette impression d’infériorité que ressentait Fitz en devenait presque dépravé. Markhal fixa d’un regard tout aussi froid que celui lui présentait l’audacieux humain et décida enfin à prendre la parole, d’une voix froide et dénué d’émotions à part peut-être un léger agacement coutumier :

« Je ne voudrais pas que tu continues à parler de moi de cette façon. Markhal était assez vexé que l’homme se compare à lui pour lui dire qu’il était rejeté
De toute façon il fallait bien que tu dises quelque chose pour sauver ta vie. Et puis si je n’avais pas voulu t’avoir dans mes rangs, je t’aurais laissé mourir sur la chaise. Dis-toi qu’aujourd’hui tu as réussi à conserver cette misérable chose qu’est ton existence, sauve. A partir de maintenant tu ne regarderas plus aucune personne plus haut placée que toi de cette façon. Ton insolence et ta nonchalance risque de te coûter la vie. Si Nadiane le tolérait, je ne le tolère en aucun cas. Maintenant je vais te laisser aux bons soins de notre conseillère... »

Markhal finalement laissa là le prisonnier et se leva avec une autorité sans faille. Il regarda de nouveau l’homme et détourna finalement ses yeux. Le roi alla près de Lilou et murmura au creux de son oreille quelques directives sans être non plus trop arrogant au risque de ne pas avoir ce qu’il voulait :

« J’aimerais qu’il apprenne à nous traiter avec diligence... S’il prononce encore une fois mon nom, je sens que je ne pourrai pas me maîtriser. A partir de maintenant il devra s’adresser aux gens avec le rang, non pas en les appelant avec une familiarité dont il n’a aucun droit. Il faudra sûrement qu’il apprenne à obéir sans poser de questions... Dis-lui que je lui donne rendez-vous quand il lui plaira à la salle d’entraînement pour juger de sa valeur. En attendant soigne-le de la façon dont il te conviendra, Lilou. Fais-le souffrir ou avec tes doigts de fée, c’est comme tu le veux. Maintenant je vais aller dans ma chambre, me reposer un peu. »

Markhal jeta un regard à Mokia avant de recommencer à murmurer à l’oreille de Lilou :

« Et même si tu ne l’aimes pas, aide aussi Mokia... »

Finalement Markhal se décida à se retirer. Il ouvrit la porte et avant qu’il ne quitte la pièce, il lança à l’homme qu’il venait d’engager :

« J’espère te revoir, Fitz... »

Et il laissa comme seul empreinte de son passage, un courant d’air glacial qui suivit sa sortie. Markhal marcha d’un bon pas dans les couloirs, sans vraiment savoir où il allait. Il avait dit à Lilou qu’il se dirigeait dans la chambre, mais il sentait maintenant que ce n’était que pour la rassurer sans en avoir l’air. Markhal jeta un coup d’œil à Aram et lui flatta l’encolure au détour d’un embranchement.

« Que vais-je faire, Aram ? Laisser la mort me gagner peu à peu ? Rentrons chez nous, Aram... Rentrons... »

Markhal devint une ombre dans les couloirs et sortit prendre l’air. Où, c’était impossible de le savoir, mais on pouvait suivre le froid pétrifiant qui restait à la suite de Markhal. Ce froid qui conduisait à l’extérieur, sous le ciel étoilé de cette soirée.

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